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L'activité des Éditions du Carmel se répartit en deux pôles. D'une part l'édition de livres et de revues : nous les concevons, les mettons en page et suivons leur impression.
D'autre part, la vente des livres que nous éditons et des ouvrages concernant le Carmel et la spiritualité chrétienne.
D'origine juive mais sans pratique cultuelle, l'athéisme d'Edith Stein se heurte à sa quête de vérité, jusqu'au jour où la lecture de l'Autobiographie de Thérèse d'Avila lui apporte la grâce de la Révélation. L'auteur interroge le processus de la conversion : comment la grâce est accueillie par la personne au regard de sa situation spirituelle initiale et de son environnement familial avec ses traditions. Au delà de l'histoire emblématique d'Edith, juive convertie au catholicisme dans un contexte historique totalitaire, ce livre met en lumière les mécanismes de la conversion et la place essentielle de la liberté pour choisir d'adherer à la grâce.
Première monographie en langue française sur la liberté selon Edith Stein. Plusieurs spécialistes proposent leur contribution philosophique et théologique sur cette thématique centrale de l’œuvre steinienne. Une vision de la liberté humaine qui navigue entre les deux écueils d’une liberté absolutisée et d’une liberté niée. Cette liberté se manifeste au plus haut point dans notre capacité de nous donner : « Le don de soi est l’acte le plus libre de la liberté », disait Edith, parce que cet acte engage la personne dans sa totalité. Mais il faut réfléchir à quoi ou à qui nous nous donnons : il n’est pas pareil de s’engager dans le nazisme ou dans une communauté de carmélites. Dans les deux cas il s’agit d’une forme de don de soi, mais dans le premier la liberté est ôtée alors que dans le deuxième la liberté est vraiment libérée.. Dieu seul suffit à la liberté humaine.
En se penchant sur l'histoire du Carmel, Edith Stein, alors carmélite à Cologne, présente quelques visages du Carmel français : Thérèse de Lisieux, Élisabeth de la Trinité, Les Carmélites de Compiègne, Madame Acarie, Mariam...
Trois études synthétiques sur les relations d'Edith Stein avec les réformateurs du Carmel -Thérèse d'Avila et Jean de la Croix- et sur le rôle de l'empathie dans la vie spirituelle.
Si les recherches philosophiques, pédagogiques et spirituelles d'Edith Stein sont bien connues, son activité de traductrice l'est moins. Cette étude met en lumière cet aspect. Newmann, Thomas d'Aquin, Denys l'Aréopagite, Jean de la Croix sont quelques uns des auteurs qu'Edith a traduits. Alliant rigueur intellectuelle et pédagogie, l'auteur nous introduit dans cet univers.
En 1933, Edith rassemble les souvenirs de sa mère et apporte son propre témoignage sur la vie d'une famille juive. Comme elle le souligne dans son avant-propos, elle n'entend pas faire une apologie du judaïsme, mais raconter avec fidélité ce qu'il lui a été donné de vivre en tant que fille d'Israël : « Car, nous qui avons grandi dans le judaïsme, nous avons le devoir de porter témoignage. » Le lien profond qui l'unissait à son peuple donne relief et fraîcheur à son récit, tandis qu'elle évoque ses années d'enfance et de jeunesse, jusqu'à sa thèse de philosophie brillamment soutenue en 1916. C'est tout le judaïsme allemand de ces années d'avant la Première Guerre mondiale, la floraison de l'école phénoménologique de Göttingen et la terrible aventure de la guerre qu'elle décrit avec réalisme et sobriété. Témoignage étonnant, bouleversant, inachevé. « Vie d'une famille juive » s'interrompt brusquement : la Gestapo vient arrêter Edith le 2 août 1942 pour la déporter vers Auschwitz-Birkenau avec sa sœur Rosa.
Les conférences et le cours magistral d'Edith Stein sur le thème de la femme s'inscrivent dans le droit fil de ses préoccupations relatives à la personne humaine. Edith traite ce sujet en tenant compte des nombreux problèmes qui se posaient alors et en s'attachant particulièrement à la question de l'éducation féminine, car son activité d'enseignante lui avait permis de mesurer à quel point celle-ci s'accordait peu avec la spécificité féminine. "Aucune femme n'est uniquement femme, mais chacune a sa spécificité et sa disposition individuelles au même titre que l'homme". En établissant sur un fondement chrétien le droit des femmes à l'instruction, à toutes les voies de formation ainsi qu'à l'exercice de toute profession, Edith Stein ouvre la voie aux femmes catholiques luttant pour leur émancipation. L'homme et la femme sont voués à remplir d'une façon propre leur double mission consistant d'une part à être à la ressemblance de Dieu, d'autre part à procréer et à éduquer une postérité. La femme est appelée à « chercher le chemin menant d'Ève à Marie » : elle se voit assigner la mission particulière de rétablir « la nature féminine dans sa pureté », dont l'archétype est la Vierge-Marie.
Une synthèse de l'expérience mystique de saint Jean de la Croix. C'est le dernier ouvrage d'Edith Stein, fruit de sa maturité intellectuelle et spirituelle. La traduction de soeur Cécile Rastoin, carmélite et philosophe est établie à partir de l'édition critique du texte allemand.
La thèse de doctorat en philosophie qu’Edith Stein soutient en 1916, fait partie intégrante d’une œuvre à la fois théorique et spirituelle, d’emblée tournée vers l’énigme la plus profonde dans l’être de l’homme : l’énigme de la rencontre qui fait de l’être humain, individu absolument unique, un« co-existant » appelé à la communauté de la vie et du monde partagés. Un texte exigeant qui contient en germe tout l'itinéraire de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix.
Le premier volume de la Correspondance d'Edith Stein couvre la période de la fin de sa thèse (1917) à son entrée au carmel (15 octobre 1933). Ses lettres sont une source très riche de renseignements sur le mouvement phénoménologique, les cercles féministes, les activités catholiques, la persécution contre les juifs. La lettre la plus célèbre, celle adressée au pape en 1933, est un manifeste de résistance spirituelle au nazisme. De nombreuses lettres adressées à des jeunes en formation appartiennent au genre des conseils spirituels. Dans la diversité des styles, cette correspondance est un véritable autoportrait pris sur le vif, non seulement d'Edith mais de son temps...
L'"art d'éduquer" constitue le point focal où viennent s'unifier la démarche philosophique, la recherche anthropologique et le parcours spirituel d'Edith Stein. En envisageant l'éducation comme cet art qui participe d'une véritable recréation de l'homme, Edith nous convie, avec une audace toute prophétique, à la contempler comme un service éminent de la dignité de la personne, et à la vivre comme un geste anthropologique intégral. Une éducation attentive à l'unicité de la personne et à sa dimension communautaire, respectueuse de sa vocation naturelle et surnaturelle.
Ce second volume de sa correspondance montre comment Edith Stein est demeurée, après son entrée au Carmel, une femme politiquement engagée, au regard lucide, une philosophe qui continue à confronter phénoménologie et tradition catholique, une femme juive profondement solidaire de son peuple, une pédagogue qui aime conduire les autres à la révélation de ce qu'ils sont. Les derniers documents incluent les échanges de courrier autour de son éventuel passage en Suisse, alors qu'elle est déjà déportée à Auschwitz.
La parole d’Edith Stein sur la personne humaine nous situe au coeur du défi anthropologique que notre époque adresse à la conscience : « Qui est l’homme et qu’est-ce que vivre authentiquement ? » Il s’agit là d’une parole capable de rejoindre chacun, dans la mesure où nul ne peut, s’il veut vivre humainement et avec toute la plénitude possible, éviter de s’interroger sur ce qui donne forme à sa vie. À l’écoute de cette parole, nous découvrons la proximité d’un guide et d’une amie qui nous ouvre un chemin lumineux de liberté intérieure et de vie pleine.
Quatre approches complémentaires ont été choisies pour ce colloque : l'enracinement philosophique d'Edith Stein, sa situation dans l'histoire de son temps, son activité d'éducatrice au service de la formation intégrale de la personne humaine, l'accomplissement de son engagement intellectuel dans la réflexion théologique et l'expérience du mystère de la Croix.