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votre recherche : Viens
Je veux demeurer chez toi (livre de l'éducateur)
Référence : ELC_JVD_EDUC
Date de parution : 01.06.2016 à h:
Poids : 854 Gr.
Nb de Pages : 292
Disponible
Prix : 29,90 €
Présentation
Le cheminement de catéchèse, Viens, suis-moi, s’enrichit du présent ouvrage pour préparer les enfants aux sacrements de réconciliation et de l'Eucharistie. Guide pédagogique, il propose aux catéchistes une démarche qui s’appuie sur la Parole de Dieu accueillie dans la prière et donne des orientations pour conduire les enfants à entrer en communion avec le Christ. Il est accompagné d’un livret pour les enfants et de visuels (silhouettes).La première communion des enfants est un moment d’union profonde avec Jésus. Ce cheminement permet une excellente préparation à cette étape importante de la vie chrétienne.
Télécharger les notices d'utilisation du parcours et des silhouettes en fichiers pdf joints.
Référence : ELC_JVD_ENF
Date de parution : 01.06.2016 à h:
Poids : 423 Gr.
Nb de Pages : 175
Disponible
Prix : 22,00 €
Présentation
Livret pour les enfants du cheminement de catéchèse Je veux demeurer chez toi (Parcours Viens, suis-moi)
L’ouvrage se compose de deux parties : vers le sacrement de la réconciliation et vers le sacrement de l’Eucharistie.
La première communion des enfants est un moment d’union profonde avec Jésus. Ce cheminement permet une excellente préparation à cette étape importante de la vie chrétienne.
Télécharger les notices d'utilisation du parcours et des silhouettes en fichiers pdf joints.
Référence : ELCV_VOICI
Date de parution : 28.05.2025 à h:
Poids : 300 Gr.
Nb de Pages : 204
Disponible
Prix : 20,90 €
Présentation
« Voici, je viens ! » est la réponse que Jésus attend de nous. De façon originale, le P. Marie-Eugène nous invite à renouveler la manière de considérer le Christ, toujours en mouvement. Une dynamique qui appelle, de notre part, une réponse d’amour, un cheminement… pour entrer dans Son âme et Lui ressembler. Un ouvrage de théologie spirituelle tout simple et pratique, abordable par tous.
« Voici je viens ! » (Hébreux 10,9) Ces mots résument assez bien la manière dont le Père Marie-Eugène considère habituellement le Christ. Il s’inscrit dans une tradition carmélitaine qui voit dans le « bon Jésus » un maître et un ami qui sauve et sanctifie, qui se donne et gouverne le monde.Mais l’originalité de la doctrine du Bienheureux est de considérer avant tout le Christ en mouvement : il vient pour se livrer, il vient pour nous sauver. Ce mouvement de sortie, de don, constitue à son tour un leitmotiv pour fonder toute une réflexion pratique : quelle sera notre propre réponse à l’amour du Christ ? Car nous sommes son Corps, nous sommes appelés à l’imiter et à lui ressembler : la dynamique du Christ devient la nôtre.Enfin, le Père Marie-Eugène se montre original par la façon dont il nous invite à nous approcher du Christ. Il s’agit pour ainsi dire d’entrer dans son âme, de nous approprier ses propres dispositions. En méditant les étapes principales de la vie du Christ, on s’identifie à lui : « Pour moi, vivre, c’est le Christ » (Ph 1,21).Puisant à des textes souvent inédits, des homélies, des conférences et diverses sources, on suit le Christ pas à pas pour s’approcher de lui, pour devenir « Christ ». Un audacieux parcours qui nous invite à nous laisser marquer par l'empreinte du Christ.
Edith Stein, disciple et maîtresse de vie spirituelle
Référence : ELCV_ED_DIS
Date de parution : 02.01.2004 à h:
Poids : 110 Gr.
Nb de Pages : 128
Disponible
Prix : 11,00 €
Présentation
Trois études synthétiques sur les relations d'Edith Stein avec les réformateurs du Carmel -Thérèse d'Avila et Jean de la Croix- et sur le rôle de l'empathie dans la vie spirituelle.
Dans son itinéraire personnel, Edith Stein (1891-1942) s'avère une disciple qui, tout en écoutant, intériorise, échange, interroge et devient interlocutrice. Par son attention et sa discrétion, par son intelligence analytique et son intuition pénétrante, par son respect et sa compréhension, la maîtresse se révèle d'emblée comme une mère. Edith affermie par son expérience de disciple singulière mais déjà bien riche de son "empathie", "personnalise" son enseignement. Elle transmet une doctrine tout en partageant une expérience, voire une foi.
Un recueil de trois conférences présentées par des Pères carmes au colloque Edith Stein à Rome en 1998. La première, après avoir évoqué les trois essais écrits par E. Stein sur Thérèse d'Avila, esquisse une comparaison entre les autobiographies des deux saintes. La deuxième étudie la relation d'E. Stein à son «saint père Jean de la Croix» auquel elle a consacré son dernier ouvrage La science de la croix. La troisième est consacrée au Problème de l'Einfühlung, un texte publié par E. Stein en 1917, à l'âge de 27 ans, extrait de la thèse de doctorat qu'elle a entreprise à Göttingen sous la direction de Husserl. L'Einfühlung, expérience de la conscience d'autrui, diffère d'autres actes de connaissance qui peuvent également avoir le vécu subjectif d'autrui comme objet: la perception extérieure peut atteindre le visage douloureux de l'autre, tandis que l'Einfühlung a la douleur elle-même comme objet; par la sympathie (Mitfühlen), je peux participer à la joie d'un camarade, tandis que par l'Einfühlung je saisis sa joie en m'introduisant en elle. Il s'agit donc d'expérimenter ce que l'autre vit dans sa conscience. J'y parviens par analogie: il existe une correspondance essentielle entre mon être et l'être d'autrui. Ceci n'est pas sans conséquence: par la perception d'autrui s'épanouit en moi ce qui ne faisait que sommeiller. Reste la question: puis-je entrer dans le mystère de Dieu par l'Einfühlung? Il y a eu des êtres qui ont pensé expérimenter l'agir de la grâce divine en eux dans une transformation complète de leur personne… S'agit-il d'une expérience authentique? E. Stein répondait alors: Non liquet… une réponse dont notre auteur, Reinhard Körner, ne se satisfait pas. - P. Detienne sj
Référence : ELVI_PERE
Date de parution : 28.03.2025 à h:
Poids : 220 Gr.
Nb de Pages : 192
Disponible
Prix : 22,00 €
Présentation
Nous connaissons la magnifique parabole du fils prodigue, mais l’auteur en prolonge la lecture pour regarder le Père Prodigue qui s’y révèle: prodigue dans son amour fidèle pour nous, dans sa miséricorde infinie. Ce texte nous est montré comme étant la base même de notre foi, soulignant le fondement de notre existence naturelle et spirituelle. Un principe de vie pour nous, enfants de Dieu. L’inépuisable parabole du retour de l’enfant prodigue (Luc, chap. 15) résume à elle seule la nouveauté du Nouveau testament et la rédemption universelle que le Christ Jésus vient apporter à toute l’humanité. Ce texte constitue comme un sommet de la révélation divine, et de la paternité d’un Dieu qui ne cesse de vouloir nous prodiguer son Amour, sa miséricorde infinie. L’auteur en fait la lecture dans une perspective à la fois philosophique, théologique et mystique afin d’en mieux percevoir toute la richesse. La réflexion se déploie en effet sur le double plan de la foi et de l’anthropologie chrétienne, tant cette parabole est une synthèse de l’existence du Dieu biblique et de la relation qu’Il entretient de toute éternité avec les créatures humaines, avec chacun de nous. Nous pénétrons le mystère de l’Alliance, ancienne et nouvelle, don d’Amour donné, librement consenti, accueilli par la grâce. De la théologie? pas tant qu’une méditation pour retrouver avec gratitude la source de notre foi.
Cliquez sur ce lien pour écouter l'émission du Frère Jean-Gabriel au sujet du Père prodigue : Le Père prodigue, fidèle et miséricordieux - Radio Présence
Relue à l’aide de sainte Thérèse de Lisieux, la parabole du fils prodigue (cf. Lc 15, 11-32) nous enseigne que c’est vraiment Dieu qui est en fait le « Père prodigue ». Le père Rueg, carme de Toulouse, vient d’écrire un bel essai sur ce thème, il nous en fait ici une synthèse. par Fr. JEAN-GABRIEL RUEG, OCD «L’enfance spirituelle, c’est la conscience de la gratuité de la rédemption et la recherche de ce don comme gratuit », écrivait André Combes dans son Introduction à la spiritualité de sainte Thérèse de l’Enfant-Jé sus. Cette conscience a en partie motivé l’écri ture de cet ouvrage (1), qui se veut être « une lec ture thérésienne » de la parabole dite « du fils prodigue » dans le chapitre 15 de saint Luc. La conscience claire que tout, dans notre vie chré tienne, relève des libéralités d’un Dieu qui désire nous prodiguer gracieusement ses bienfaits. À commencer par sa création, dont Il est le Prin cipe. Le premier don que Dieu nous fait, c’est en effet « la grâce d’exister ». L’épître aux Romains (4, 17) rappelle que Dieu « appelle à l’existence ce qui n’existe pas », tandis que la métaphysique chrétienne atteste que le don de l’être constitue la première alliance où Dieu se dit. Car nous n’avons été créés, selon saint Jean de la Croix, que par et pour son Amour. La parabole du fils prodigue n’est donc pas à lire « comme une anecdote illustrative, mais comme une véritable fresque de l’histoire de l’humanité dans les heurs et malheurs de son alliance avec Dieu » (préface). Tout commence en effet par « le don de notre être », que Dieu nous fait, gratuitement, qui est marqué dans la parabole par « l’héritage », que le fils cadet vient réclamer à son père. Dans le texte original grec, saint Luc emploie le terme « ousia » pour cette « part d’héritage »; c’est ce même mot qu’emploie la philosophie grecque pour désigner ce qu’est une réalité, on dira une « substance » ou encore « une essence »; plus sim plement: « ce qui est ». Saint Thomas d’Aquin va pousser plus loin la réflexion en disant que toute réalité ontologique tire son existence, non d’elle même, mais de ce Dieu qui se présente à Moïse comme « Celui qui est » (Ex 3, 14): c’est là le seul nom qui n’altère pas son Mystère, mais nous dit qu’Il est la Source de tout ce qui est. Lui seul peut dire: « Je suis », sans aucune limitation d’être… Son Essence, c’est son Existence elle même, dira le Docteur angélique. Notre ousia n’existerait donc pas sans le Dieu créateur, puisque c’est Lui qui nous donne d’être ce que l’on est. En ce sens, on peut dire que « l’existence précède l’essence », une formule fameuse de l’exis tentialisme moderne, mais qu’il faut entendre d’une tout autre manière en philosophie chré tienne. Pour Sartre, je fais ce que je veux de mon existence, sans nulle autre contrainte que celle que fixe ma liberté, seule étoffe de mon être, et qui n’est tributaire ni d’aucun Dieu ni d’aucune nature humaine ou essence… Dans cette attitude, on veut tout tirer à partir de soi-même: on retrouve sans peine l’orgueil du premier péché qui a poussé l’homme à vouloir se suffire à lui-même, tout comme l’enfant prodigue à dilapider son héritage en oubliant son dona teur. Si Dieu nous fait « passer du néant à l’être », c’est pour que nous en disposions librement en harmonie avec son dessein d’amour et de sa gesse. Le Père, avant de pardonner, est celui qui donne sans compter… En son Fils, son Unique Parole, Il nous a tout donné, dira encore Jean de la Croix. Le Christ vient reprendre l’œuvre du Père pour la Lui réordonner. Jésus est le « Vrai fils aîné » de notre parabole: « tout ce qui est à moi est à toi », ce sont tout à la fois les mots du Christ en saint Jean et ceux du père de notre parabole à l’adresse de son fils aîné… Le Christ rend manifeste la tendresse infinie d’un Dieu toujours fidèle à Lui-même, à sa Promesse et à son Alliance. Il nous « prodigue » sans compter son Amour. Ce retour vers le Père ne peut cepen dant se faire sans notre consentement, et im plique notre conversion: « Si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux » (Mt 18, 3). Ce pendant, celle-ci relève encore de la miséricorde du Père. Si la Tradition parle de justification in térieure par la foi, c’est que cette vertu nous rend capables d’être transformés en Dieu par l’action de Son Esprit, qui, tel le feu, peut transformer toutes choses en lui-même, pour employer une image thérésienne tiré de son Acte d’offrande. Le désir et l’accueil du don Le cœur de l’homme est ainsi appelé à accepter librement le bonheur que Dieu lui offre et qui ne peut être que le fruit de Sa grâce. Le désir et l’ac cueil reconnaissant du don de Dieu seront donc les éléments humains privilégiés du dialogue. En effet, celui qui demande ou désire le salut sauve son âme; et cela vaut pour tous les hommes; il suffit ainsi d’un instant de désir, comme pour le criminel Pranzini, que la prière de Thérèse a sauvé, non de la guillotine, mais de l’impénitence finale et de l’enfer. « La plus grande menace pour l’homme est celui de perdre Dieu », déclarait Be noît XVI. La joie du Père relève de la conscience aiguë de ce risque: « Il fallait se réjouir, car ton frère était perdu, et le voici retrouvé. » Dieu, qui est riche en miséricorde, ne peut laisser l’homme au désespoir de la mort spiri tuelle. Il est le Père prodigue d’un Amour qui ne s’éteint jamais. Non seulement il pardonne, mais il se donne lui-même sans retour. La Petite Thé rèse est un témoin sûr de sa miséricorde. Elle a compris que toute notre vie dépendait de ce Père des Lumières de qui vient tout don parfait. Et que le seul chemin pour retourner vers Lui était de recevoir de Lui tout ce qui nous est nécessaire pour vivre. Comme des enfants… Pour cela, il nous faut entrer en nous-mêmes, dans cette vie spirituelle où il s’agit de demeurer avec le Christ, à l’instar du fils cadet de notre parabole, pour y percevoir la présence de ce « Père prodigue », qui n’a cessé de manifester Son Amour tout au long de son Alliance, et reste fidèle à l’éternel dessein de Sa providence et de Sa grâce. J.-G. R. ______________________________________________________________________
Bulletin de spiritualité monastique La parabole du fils prodigue nous fait comprendre comment Dieu, créateur de toute chose, est à la recherche de l’homme. J’ai lu Le Père prodigue, un petit essai thérésien qui apporte un éclairage nouveau sur la plus fameuse des paraboles de l’Évangile. Il existe des phrases qui en un instant nous transportent dans un univers plus vaste que le nôtre. Voici Jésus assis face à des pharisiens agités. Tout le monde parle en même temps, tout le monde veut argumenter. On se coupe la parole. On hausse le ton. Alors Jésus, les yeux baissés, murmure : « Un homme avait deux fils… » L’auditoire intrigué se tait. Et Jésus énonce à mi-voix les mots ineffaçables que depuis vingt siècles nous ne cessons de relire et de méditer : « Le plus jeune dit à son père : donne-moi la part d’héritage qui me revient. Et le père leur partagea ses biens » (Lc 15, 12). Ces mots ordinaires, sans le moindre adjectif, introduisent la plus belle page de la littérature mondiale. La parabole du fils prodigue fait du charpentier de Nazareth le plus grand écrivain parmi les enfants des hommes. Mais cela finalement n’est pas très important en comparaison de l’essentiel, qui est que cette allégorie improvisée devant des pharisiens acrimonieux, subtile dans sa psychologie et magnifique dans sa composition, nous éclaire sur le mystère de l’être et de la rédemption. Elle dit tout de notre condition de créatures sauvées par un Dieu d’amour. Notre condition de créatures sauvées par un Dieu d’amour est précisément au cœur de l’essai que frère Jean-Gabriel Rueg, prieur du couvent des carmes de Toulouse, vient de publier aux éditions du Carmel. Ce petit livre dense propose « une lecture thérésienne de la parabole du fils prodigue ». Derrière un titre paradoxal, Le Père prodigue, frère Jean-Gabriel offre une réflexion savante mais non pas absconse sur le mystère de l’être et le mystère de Dieu. La parabole du fils prodigue nous fait comprendre comment Dieu, créateur de toute chose, est à la recherche de l’homme. Il est le Père prodigue qui, au-delà de tous nos refus, destine sa création au bonheur. Il est le Père patient par qui tout est grâce. Il nous suffit, chose terriblement simple, de lui dire oui. Le texte, précédé d’une préface lumineuse de Mgr Jean-Pierre Batut, évêque auxiliaire de Toulouse, apporte un éclairage nouveau sur la plus fameuse des paraboles de l’Évangile, celle qui a inspiré tant d’artistes et de saints. Le livre fourmille de références, depuis les philosophes grecs jusqu’au théologien Ratzinger. Il ne nous épargne aucun effort. Il est assurément un livre à lire crayon à la main, tant il est riche. Il est exigeant. Pour un peu, l’ouvrage finirait par faire de nous, simples lecteurs, de vrais métaphysiciens. À un certain moment, m’est venue cette image : un jeune lecteur aborde le Christ. Il se jette à ses pieds et lui demande : « Bon maître, que dois-je faire pour être un bon théologien ? – Tu le sais, répond Jésus : n’oublie pas de prier et pense à relire Bergson et Maritain. – Bergson et Maritain, je les ai lus depuis ma jeunesse, dit le lecteur. – Une seule chose te manque : vends tes livres, résilie tes abonnements en ligne et donne l’argent au Secours catholique. Puis viens et suis-moi ». Alors le jeune lecteur s’en alla tout triste, car il possédait une vaste bibliothèque. Comme il est difficile à un théologien d’entrer dans le royaume de Dieu ! Je n’insiste pas. Le livre de Jean-Gabriel Rueg tient dans une poche de pantalon et il nous affermit dans notre foi : on peut suivre le Christ sans le quitter. Xavier Patier, Toulouse._________________________________________________________
REVUE NOVA & VETERA
Fr. Jean-Gabriel RUEG, O.C.D., Le Père prodigue, Dieu toujours fidèle, Une lecture théré-sienne de la parabole du fils prodigue, Vie intérieure 31, Éd. du Carmel, Toulouse, 2025, 188 p.
Le titre de l’ouvrage ne peut manquer d’interpeller le lecteur. Attribuer au père de la parabole évangélique le qualificatif du fils prévaricateur, c’est remonter à la source même de l’histoire du salut et en offrir une clé herméneutique. En effet, pour comprendre le dévoiement de la liberté du fils prodigue, il faut d’abord saisir la prodigalité du don du père. Aussi est-ce au prisme de la libéralité de Dieu que le Frère Jean-Gabriel Rueg, prieur du couvent des carmes de Toulouse, ressaisit en une synthèse puissante tout le dessein divin de création, de rédemption et de sanctification des hommes.
Le premier chapitre se présente comme une longue méditation métaphysique sur le don de l’existence, participation à l’être même de Dieu. Cette « grâce d’exister », selon la belle ex-pression de J. Ratzinger (p. 11), constitue la perfection première de toute créature, perfection que celle-ci est incapable de produire par elle-même, mais qu’elle reçoit de Dieu. Le don de l’acte d’être « manifeste la sublime libéralité d’amour de son Généreux Auteur tout autant que la formidable puissance créatrice d’un Amour divin et personnel » (p. 37). Ce prodigieux amour ne s’impose pas à la créature, mais s’offre à son libre acquiescement. C’est le drame du fils cadet de la parabole que de revendiquer pour lui sa part d’héritage (dans le texte grec : ousia, essence ou substance) en s’émancipant de sa dépendance ontologique et filiale, à l’instar de nos premiers parents au jardin d’Éden. Le chapitre 2 nous décrit la spirale destruc-trice du péché, nous rappelant le risque immense de la perdition éternelle. Il doit être lu à la lumière du chapitre suivant, consacré à la conversion, laquelle consiste avant tout à consentir à l’amour. Notre liberté ne s’épanouit que dans le bien, souligne l’A. : « Je suis vraiment libre et je décide de la plénitude de mon existence à partir du moment où je prends la décision d’adhérer au don de la grâce » (p. 80-81). Dès lors que l’âme s’ouvre à cette grâce, elle pro-duit les fruits des vertus théologales. Les chapitres 4 à 6 peuvent être rattachés respectivement à la foi, à la charité et à l’espérance. Par le don de la foi, nous sommes justifiés, c’est-à-dire que nous participons à la justice même de Dieu. Nous ne pouvons que nous disposer à ac-cueillir ce don immérité, si bien que dans cette œuvre de conversion du cœur éclatent tout ensemble la justice et la miséricorde divines – d’où l’image thérésienne de l’ascenseur pour monter jusqu’au ciel (p. 96). Par la charité, nous demeurons en Dieu, lui rendant amour pour amour et portant du fruit pour le salut des âmes. Par l’espérance, enfin, nous sommes préser-vés d’un triple écueil : le naturalisme, la mondanité spirituelle et l’autosuffisance d’un monde émancipé de Dieu, dont l’ultime avatar est le projet prométhéen du transhumanisme. Le der-nier chapitre est une invitation à « entrer en soi-même » pour y expérimenter la présence agis-sante de Dieu, à l’école de saint Thomas d’Aquin et des maîtres du Carmel. L’A. conclut en soulignant, avec celle qu’il se plaît à appeler « le plus jeune Docteur de l’Église », que c’est notre faiblesse reconnue qui attire la miséricorde, la « bienheureuse indigence » de la créature appelant les flots de la « sainte prodigalité divine » (p. 171).
Le présent ouvrage n’offre pas seulement un riche enseignement didactique, il nous presse encore d’entrer dans la voie d’enfance spirituelle. Qu’il nous soit permis de proposer trois étapes, relevées au fil de notre lecture, de cet itinéraire de l’âme : recevoir, consentir, rendre. Explicitons : recevoir d’un Autre l’existence (p. 26), le sens de sa vie (p. 104), l’amour comme un don (p. 106), le mérite (p. 136) ou la contemplation (p. 168) comme une grâce ; consentir au salut (p. 108), à l’amour transformant (p. 122), à l’emprise de l’Esprit (p. 158) ; rendre amour pour amour (p. 125-130), rendre grâce pour tout car en définitive « tout est grâce » (p. 94) : tout vient de Dieu et tout retourne à lui (p. 54). Et puisque « la suprême ac-tion de grâce consiste précisément à recevoir ses grâces » (p. 176), nous voilà entraînés dans le circuit dynamique de l’enfance spirituelle qui se nourrit du va-et-vient entre l’accueil et la gratitude.
De ce livre où se mêlent philosophie et cinéma, théologie et littérature, le lecteur fera son miel selon son inspiration personnelle. En témoignent la préface de Mgr Jean-Pierre Batut et la postface de Michel Nodé-Langlois, l’une et l’autre remarquables. À chacun de s’approprier cette ode à la libéralité de Dieu et d’y trouver un chemin de retour vers le Père prodigue.
Fr. Robert Augé O.S.B.
Référence : RCA_NDIVERS
Date de parution : ---
Poids : 120 Gr.
Nb de Pages : 88
Disponible
Prix : 6,00 €
Présentation
Rapports entre morale et mystique dans la pensée de sainte Thérèse de Jésus - le Christ, vie de l'homme - L'homme et la femme : ensemble en Dieu - Morale et liturgie : soeurs et servantes - Croissance de l'homme intérieur.
Référence : RVF_APR309
Date de parution : 13.03.2020 à h:
Poids : 80 Gr.
Nb de Pages : 80
Disponible
Prix : 7,50 €
Présentation
Souviens toi... Oublie ! - S'oublier pour se souvenir : la faculté de la mémoire - Faire mémoire des oeuvres de Dieu - Eucharistie et mémoire - Mémoire et blessure : un chemin de liberté
Référence : L911002
Date de parution : 01.10.2014 à h:
Poids : 193 Gr.
Nb de Pages : 240
Disponible
Prix : 15,00 €
Présentation
Ce recueil vous aidera à mieux connaître la puissance d'intercession et les gloires du Gardien et Chef de la sainte Famille.Découvrez dans cet ouvrage une série de 31 méditations composées par les saints sur le Protecteur de la Sainte Église. Des récits de faveurs obtenues par son suffrage ainsi que quelques prières et points pratiques, qui vous aideront grandement à progresser dans la vie spirituelle.Saint Joseph est le descendant de David que Dieu a choisi comme époux pour Marie et comme père putatif pour l'Enfant Jésus. En assurant un époux pour la Vierge Mère Dieu préservait l'honneur de Marie tout en gardant secret la conception virginale de Marie. Saint Joseph avait aussi le rôle de subvenir au besoin matériel de la sainte Famille par son travail de charpentier. Pour cette raison on l'appelle aussi le Père nourricier de l'Enfant -Jésus. Dans l'ancien Testament, le Patriarche Joseph, fils de Jacob, est une image de saint Joseph, époux de Marie.La dévotion à saint Joseph est assez récente dans l'Eglise catholique. Nous devons en grande partie à Sainte Thérèse d'Avila, le développement de cette dévotion. Saint François de Sales a eu aussi une grande dévotion envers ce grand saint.« Je pris pour avocat et patron le glorieux saint Joseph et je me recommandais instamment à lui. Son assistance m'a procuré plus de biens que je ne savais lui en demander. Je ne me souviens pas de lui avoir jamais adressé une supplique qu'il ne l'ait exaucée. C'est une chose merveilleuse que les grâces insignes dont Dieu m'a favorisée. Les autres semblent avoir reçu de Dieu le pouvoir de nous assister dans une nécessité spéciale. Mais ce glorieux saint, je le sais par expérience, nous assiste dans tous nos besoins. » (Sainte Thérèse d'Avila)
Référence : l902533
Date de parution : 08.01.2016 à h:
Poids : 720 Gr.
Nb de Pages : 475
Disponible
Prix : 24,00 €
Présentation
L'auteur nous présente ici sa thèse de doctorat. Il veut percer le mystère de la création poétique inouïe de saint Jean de la Croix, pour en épouser la nature mystique. Si le point de départ de la réflexion est littéraire, c'est pour mieux conduire à la vie intérieure, à la relation de l'homme à son Dieu, quête d'amour de deux êtres qui se cherchent mutuellement. Le langage devient expérience mystique, la poésie devient vie intérieure.
Référence : L909310
Date de parution : ---
Poids : 495 Gr.
Nb de Pages : 333
Disponible
Prix : 23,20 €
Présentation
Depuis sa composition au IXe siècle, le Veni Creator n'a cessé de résonner dans la chrétienté, spécialement à Pentecôte, comme une longue et solennelle invocation de l'Esprit Saint sur l'Église et sur toute l'humanité. Cet ouvrage dessine une fresque grandiose sur le rôle de l'Esprit Saint dans la vie de l'Église. Recourant volontiers aux symboles, aux images, aux chants, aux poésies, à la liturgie, à la prophétie et aux vies de saints, l'auteur compose une véritable somme théologique et spirituelle sur l'Esprit Saint. Chaque verset donne lieu à une méditation qui développe l'enseignement de l'Ecriture, des écrits des Pères de l'Eglise, de la liturgie ainsi que de la théologie catholique, orthodoxe et protestante.
Référence : L920066
Date de parution : 27.09.2024 à h:
Poids : 641 Gr.
Nb de Pages : 42
Disponible
Prix : 21,95 €
Présentation
Prières en chansons sonore complète pour prier avec les tout-petits. Livre cartonné !Mes premières prières en chansonsDes images et des chants pleins de joie pour commencer à prier.Avec un bouton on/off pour couper le son quand on emporte le livre à la messe !
Chants : Humblement dans le silence - Signe de croix chanté - Notre Père - Que ma bouche chante ta louange - Le Seigneur est ma lumière et mon salut - Le Cantique des créatures - Laudate Dominum - Kyrie de la messe de l'Emmanuel - Levons les yeux - Viens souffle de Dieu, viens - Ne crains pas - Je veux chanter ton Amour Seigneur - Tu es grand, Dieu saint - Seigneur mon secours - J"ai choisi l'amour du Seigneur dans chaque chose ordinaire - Que vienne ton règne - Esprit de lumière, esprit créateur - Hymne de la Croix - C'est par ta grâce - Jésus, mon Dieu, je t'adore -
Référence : L920040
Date de parution : 23.09.2022 à h:
Poids : 712 Gr.
Nb de Pages : 42
Disponible
Prix : 21,95 €
Présentation
Une bible sonore complète pour raconter aux tout-petits la grande histoire d'amour entre Dieu et les hommes. Livre cartonné !La création, Noé, Abraham et Sara, Moïse, David et Goliath, la naissance de Jésus, Pâques, l'annonce de la résurrection au monde entier, etc. : tous les grands épisodes bibliques racontés avec des mots tout simples, de belles images et une sélection des plus beaux chants chrétiens.Avec un bouton on/off pour couper le son quand on emporte le livre à la messe !
Chants : Le Seigneur fit pour moi des merveilles. Je te bénis mon Créateur. Grandes et Merveilleuses. Bénis le Seigneur, ô mon âme. Jour de joie. Cantique de Moïse : Exode 14 (chantons le Seigneur). Ecoute Israël. Garde-moi, ô Dieu. Debout Resplendis. Humblement dans le silence. Venez divin Messie. Il est né le divin enfant. Recevez le Christ. Ecoute ton Dieu t'appelle. Rendons Gloire à Notre Dieu. Voici celui qui vient. Prenez et mangez. Jésus Christ est Seigneur, Alleluia ! A toi puissance et gloire. Viens Esprit de sainteté, viens Esprit de lumière. Par toute la terre.
Référence : L909189
Date de parution : 01.12.2020 à h:
Poids : 268 Gr.
Nb de Pages : 222
Disponible
Prix : 16,90 €
Présentation
« Il y a un temps pour tout », nous disent les Écritures. Et dans la crise décisive que nous traversons, le pape François n’en doute pas un instant : c’est le temps de changer.Né de sa propre expérience du confinement, ce dernier livre du pape est un vibrant appel à l’action. Alors que le monde traverse une nuit d’épreuves, il s’agit plus que jamais d’y discerner une dynamique de conversion. Comment un changement se produit dans l’Histoire, comment nous l'embrassons ou lui résistons, comment Dieu vient à chaque instant rencontrer notre condition.« Viens, parlons, osons rêver… », ainsi le pape interpelle-t-il chacun, qu’il soit croyant ou non. Ce faisant, comme le dit Mgr Benoist de Sinety, il nous invite « à rêver non pas de petits rêves personnels et autosuffisants, mais à rêver ensemble, à rêver grand ».