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votre recherche : anthropologie
L'art d'éduquer selon Edith Stein
Référence : L905530
Date de parution : 01.06.2008
Poids : 335 Gr.
Nb de Pages : 241
Disponible
Prix : 25,00 €
Présentation
L'"art d'éduquer" constitue le point focal où viennent s'unifier la démarche philosophique, la recherche anthropologique et le parcours spirituel d'Edith Stein. En envisageant l'éducation comme cet art qui participe d'une véritable recréation de l'homme, Edith nous convie, avec une audace toute prophétique, à la contempler comme un service éminent de la dignité de la personne, et à la vivre comme un geste anthropologique intégral. Une éducation attentive à l'unicité de la personne et à sa dimension communautaire, respectueuse de sa vocation naturelle et surnaturelle.
Référence : L905531
Date de parution : 01.02.2011
Poids : 200 Gr.
Nb de Pages : 130
Provisoirement indisponible
Prix : 20,90 €
Présentation
La parole d’Edith Stein sur la personne humaine nous situe au coeur du défi anthropologique que notre époque adresse à la conscience : « Qui est l’homme et qu’est-ce que vivre authentiquement ? » Il s’agit là d’une parole capable de rejoindre chacun, dans la mesure où nul ne peut, s’il veut vivre humainement et avec toute la plénitude possible, éviter de s’interroger sur ce qui donne forme à sa vie. À l’écoute de cette parole, nous découvrons la proximité d’un guide et d’une amie qui nous ouvre un chemin lumineux de liberté intérieure et de vie pleine.
Référence : ELRC_EVEILLER
Date de parution : 28.05.2025
Poids : 350 Gr.
Nb de Pages : 240
Disponible
Prix : 22,50 €
Présentation
Dans ce 6e volume, le P. de Goedt a le souci de nous faire réfléchir à la profondeur de notre humanité à travers les thèmes de la liberté, du dialogue, de la parole, de la communication et de l’intersubjectivité, et de la foi. Une exigence intellectuelle et spirituelle fondée sur l’Écriture.
Ce sixième volume des écrits du Père Michel-Marie de Goedt rassemble ses premières publications (années1953-1954) sur des questions anthropologiques : « Liberté et structure de l’être humain », « la dialectique chrétienne du monde sensible » et « Le dialogue et la relation au tiers ».Une seconde partie contient principalement l’école d’oraison donnée à Paris l’année pastorale 1962-1963, sur le thème de la foi.À travers ces diverses études, nous voyons la présence de certaines réalités fondamentales : le « dialogue », la « parole », la « communication », l’« intersubjectivité » qui se retrouveront dans tous ses travaux : de ses recherches théologiques et philosophiques à ses travaux sur le message des mystiques du Carmel. Notons également l’importance de l’Écriture Sainte sur laquelle il ne cesse de s’appuyer.Une mise en évidence originale des liens entre foi et anthropologie.
Référence : ELRC_ASSOMP
Date de parution : 26.05.2021
Poids : 399 Gr.
Nb de Pages : 286
Disponible
Prix : 20,00 €
Présentation
Dans un monde où la vérité sur l’homme, sa vocation et sa destinée, est profondément obscurcie, ce livre témoigne du caractère providentiel de la proclamation du dogme de l’ Assomption au XXe siècle et de son actualité soixante-dix ans après. À l’heure où l’impératif de « sauver la planète » s’ est massivement substitué à celui de « sauver son âme », le mystère de l’ Assomption résonne comme la bonne nouvelle du salut intégral de la personne, corps et âme, jusque dans la résurrection de la chair. À l’heure où la mort est niée, hâtée ou banalisée, où le transhumanisme poursuit la chimère d’une vie immortelle sur la terre, l’ Assomption proclame que la mort n’ est pas la fin mais un passage vers la Vie, proposé à notre liberté. Elle resplendit comme promesse de vie éternelle. À l’heure où la dignité et la spécificité de l’ être humain sont remises en question, l’ Assomption manifeste que Dieu aime tout homme de façon unique. En contemplant ce mystère à travers la pensée de Joseph Ratzinger/Benoît XVI, l’ auteur étudie les enjeux anthropologiques et eschatologiques du dogme. Elle nous fait redécouvrir alors à quel point la théologie mariale se trouve au cœur des mystères de la foi chrétienne, et met en relief l’unité, l’harmonie et la beauté du dessein divin sur l’homme.
Référence : ELRC_EMPA
Date de parution : 21.10.2020
Poids : 290 Gr.
Nb de Pages : 192
Disponible
Prix : 18,00 €
Présentation
"Jésus voyant leur foi...", est-il possible de percevoir l'intériorité spirituelle d'autrui ? L'empathie humaine est-elle engagée dans un tel acte ? Dans quelle mesure la formation ou l'accompagnement actualisent-ils, par grâce, l'empathie du Christ ?
Telles sont les questions profondes qui sous-tendent le bel ouvrage du Frère Maximilien-Marie.
- Phénoménologie de l'empathie selon Edith Stein
- Découverte du système miroir par les neurosciences
- Grammaire christologique de la grâce selon Thomas d'Aquin
Ces trois registres sont aimantés par une théologie novatrice au sujet du concours de l'empathie à l'exercice de la charité, spécialement dans la formation et l'accompagnement.
"La manuductio sobrement déployée dans ces pages fait rayonner la vérité du Christ et transforme le lecteur." (Extrait de la préface).
Référence : IB_RC_STEIN
Date de parution : .-1.14-0
Poids : ---
Nb de Pages : 192
Uniquement en ebook
Prix : 10,00 €
Présentation
Première monographie en langue française sur la liberté selon Edith Stein. Plusieurs spécialistes proposent leur contribution philosophique et théologique sur cette thématique centrale de l’œuvre steinienne. Une vision de la liberté humaine qui navigue entre les deux écueils d’une liberté absolutisée et d’une liberté niée. Cette liberté se manifeste au plus haut point dans notre capacité de nous donner : « Le don de soi est l’acte le plus libre de la liberté », disait Edith, parce que cet acte engage la personne dans sa totalité. Mais il faut réfléchir à quoi ou à qui nous nous donnons : il n’est pas pareil de s’engager dans le nazisme ou dans une communauté de carmélites. Dans les deux cas il s’agit d’une forme de don de soi, mais dans le premier la liberté est ôtée alors que dans le deuxième la liberté est vraiment libérée.. Dieu seul suffit à la liberté humaine.
Référence : ELRC_FEMMES
Date de parution : 01.07.2003
Poids : 650 Gr.
Nb de Pages : 500
Disponible
Prix : 37,00 €
Présentation
L'ouvrage, de teneur aussi bien philosophique et théologique qu’éthique et pratique, aborde la question de la femme, à partir de l'invitation faite par Jean-Paul II de proposer un "nouveau féminisme" diffèrent des féminismes traditionnels. Au centre de cette anthropologie se trouve la révélation de la personne -homme et femme- dans le Christ, l’époux divin.
Référence : ELSOC_CHATEAU
Date de parution : 28.03.2025
Poids : 420 Gr.
Nb de Pages : 392
Disponible
Prix : 19,00 €
Présentation
Le Château intérieur, écrit par Thérèse d’Avila, est aussi connu sous le titre de Livre des Demeures. Chef-d’œuvre le plus doctrinal et le plus mystique de la Sainte, il constitue après le Livre des miséricordes (ou Livre de la vie), les Fondations et le Chemin de perfection, le dernier maillon de ses œuvres majeures. Le château, c’est toute la personne humaine en marche vers la sainteté, dans l’Église. À partir de sa propre expérience, Thérèse élabore un véritable traité d’anthropologie théologique qui est devenu une référence incontournable. Le schéma dynamique de la vie spirituelle qui structure l’ouvrage est celui de l’itinéraire de l’âme à travers sept Demeures : celles-ci sont toujours des étapes liées à des engagements dans la vie chrétienne et à des appels divins. Le manuscrit originel est ici repris dans la traduction du Père Grégoire : cette dernière a été entièrement révisée. La présentation et l’appareil de notes offrent un atout supplémentaire à ce troisième volume des Œuvres complètes de Thérèse d’Avila, dans la collection Sources du Carmel.
Chef d’œuvre de Thérèse d’Avila, le Château intérieur décrit le cheminement de l’âme vers la sainteté à travers sept Demeures.
Référence : ELVI_PERE
Date de parution : 28.03.2025
Poids : 220 Gr.
Nb de Pages : 192
Disponible
Prix : 22,00 €
Présentation
Nous connaissons la magnifique parabole du fils prodigue, mais l’auteur en prolonge la lecture pour regarder le Père Prodigue qui s’y révèle: prodigue dans son amour fidèle pour nous, dans sa miséricorde infinie. Ce texte nous est montré comme étant la base même de notre foi, soulignant le fondement de notre existence naturelle et spirituelle. Un principe de vie pour nous, enfants de Dieu. L’inépuisable parabole du retour de l’enfant prodigue (Luc, chap. 15) résume à elle seule la nouveauté du Nouveau testament et la rédemption universelle que le Christ Jésus vient apporter à toute l’humanité. Ce texte constitue comme un sommet de la révélation divine, et de la paternité d’un Dieu qui ne cesse de vouloir nous prodiguer son Amour, sa miséricorde infinie. L’auteur en fait la lecture dans une perspective à la fois philosophique, théologique et mystique afin d’en mieux percevoir toute la richesse. La réflexion se déploie en effet sur le double plan de la foi et de l’anthropologie chrétienne, tant cette parabole est une synthèse de l’existence du Dieu biblique et de la relation qu’Il entretient de toute éternité avec les créatures humaines, avec chacun de nous. Nous pénétrons le mystère de l’Alliance, ancienne et nouvelle, don d’Amour donné, librement consenti, accueilli par la grâce. De la théologie? pas tant qu’une méditation pour retrouver avec gratitude la source de notre foi.
Cliquez sur ce lien pour écouter l'émission du Frère Jean-Gabriel au sujet du Père prodigue : Le Père prodigue, fidèle et miséricordieux - Radio Présence
Relue à l’aide de sainte Thérèse de Lisieux, la parabole du fils prodigue (cf. Lc 15, 11-32) nous enseigne que c’est vraiment Dieu qui est en fait le « Père prodigue ». Le père Rueg, carme de Toulouse, vient d’écrire un bel essai sur ce thème, il nous en fait ici une synthèse. par Fr. JEAN-GABRIEL RUEG, OCD «L’enfance spirituelle, c’est la conscience de la gratuité de la rédemption et la recherche de ce don comme gratuit », écrivait André Combes dans son Introduction à la spiritualité de sainte Thérèse de l’Enfant-Jé sus. Cette conscience a en partie motivé l’écri ture de cet ouvrage (1), qui se veut être « une lec ture thérésienne » de la parabole dite « du fils prodigue » dans le chapitre 15 de saint Luc. La conscience claire que tout, dans notre vie chré tienne, relève des libéralités d’un Dieu qui désire nous prodiguer gracieusement ses bienfaits. À commencer par sa création, dont Il est le Prin cipe. Le premier don que Dieu nous fait, c’est en effet « la grâce d’exister ». L’épître aux Romains (4, 17) rappelle que Dieu « appelle à l’existence ce qui n’existe pas », tandis que la métaphysique chrétienne atteste que le don de l’être constitue la première alliance où Dieu se dit. Car nous n’avons été créés, selon saint Jean de la Croix, que par et pour son Amour. La parabole du fils prodigue n’est donc pas à lire « comme une anecdote illustrative, mais comme une véritable fresque de l’histoire de l’humanité dans les heurs et malheurs de son alliance avec Dieu » (préface). Tout commence en effet par « le don de notre être », que Dieu nous fait, gratuitement, qui est marqué dans la parabole par « l’héritage », que le fils cadet vient réclamer à son père. Dans le texte original grec, saint Luc emploie le terme « ousia » pour cette « part d’héritage »; c’est ce même mot qu’emploie la philosophie grecque pour désigner ce qu’est une réalité, on dira une « substance » ou encore « une essence »; plus sim plement: « ce qui est ». Saint Thomas d’Aquin va pousser plus loin la réflexion en disant que toute réalité ontologique tire son existence, non d’elle même, mais de ce Dieu qui se présente à Moïse comme « Celui qui est » (Ex 3, 14): c’est là le seul nom qui n’altère pas son Mystère, mais nous dit qu’Il est la Source de tout ce qui est. Lui seul peut dire: « Je suis », sans aucune limitation d’être… Son Essence, c’est son Existence elle même, dira le Docteur angélique. Notre ousia n’existerait donc pas sans le Dieu créateur, puisque c’est Lui qui nous donne d’être ce que l’on est. En ce sens, on peut dire que « l’existence précède l’essence », une formule fameuse de l’exis tentialisme moderne, mais qu’il faut entendre d’une tout autre manière en philosophie chré tienne. Pour Sartre, je fais ce que je veux de mon existence, sans nulle autre contrainte que celle que fixe ma liberté, seule étoffe de mon être, et qui n’est tributaire ni d’aucun Dieu ni d’aucune nature humaine ou essence… Dans cette attitude, on veut tout tirer à partir de soi-même: on retrouve sans peine l’orgueil du premier péché qui a poussé l’homme à vouloir se suffire à lui-même, tout comme l’enfant prodigue à dilapider son héritage en oubliant son dona teur. Si Dieu nous fait « passer du néant à l’être », c’est pour que nous en disposions librement en harmonie avec son dessein d’amour et de sa gesse. Le Père, avant de pardonner, est celui qui donne sans compter… En son Fils, son Unique Parole, Il nous a tout donné, dira encore Jean de la Croix. Le Christ vient reprendre l’œuvre du Père pour la Lui réordonner. Jésus est le « Vrai fils aîné » de notre parabole: « tout ce qui est à moi est à toi », ce sont tout à la fois les mots du Christ en saint Jean et ceux du père de notre parabole à l’adresse de son fils aîné… Le Christ rend manifeste la tendresse infinie d’un Dieu toujours fidèle à Lui-même, à sa Promesse et à son Alliance. Il nous « prodigue » sans compter son Amour. Ce retour vers le Père ne peut cepen dant se faire sans notre consentement, et im plique notre conversion: « Si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux » (Mt 18, 3). Ce pendant, celle-ci relève encore de la miséricorde du Père. Si la Tradition parle de justification in térieure par la foi, c’est que cette vertu nous rend capables d’être transformés en Dieu par l’action de Son Esprit, qui, tel le feu, peut transformer toutes choses en lui-même, pour employer une image thérésienne tiré de son Acte d’offrande. Le désir et l’accueil du don Le cœur de l’homme est ainsi appelé à accepter librement le bonheur que Dieu lui offre et qui ne peut être que le fruit de Sa grâce. Le désir et l’ac cueil reconnaissant du don de Dieu seront donc les éléments humains privilégiés du dialogue. En effet, celui qui demande ou désire le salut sauve son âme; et cela vaut pour tous les hommes; il suffit ainsi d’un instant de désir, comme pour le criminel Pranzini, que la prière de Thérèse a sauvé, non de la guillotine, mais de l’impénitence finale et de l’enfer. « La plus grande menace pour l’homme est celui de perdre Dieu », déclarait Be noît XVI. La joie du Père relève de la conscience aiguë de ce risque: « Il fallait se réjouir, car ton frère était perdu, et le voici retrouvé. » Dieu, qui est riche en miséricorde, ne peut laisser l’homme au désespoir de la mort spiri tuelle. Il est le Père prodigue d’un Amour qui ne s’éteint jamais. Non seulement il pardonne, mais il se donne lui-même sans retour. La Petite Thé rèse est un témoin sûr de sa miséricorde. Elle a compris que toute notre vie dépendait de ce Père des Lumières de qui vient tout don parfait. Et que le seul chemin pour retourner vers Lui était de recevoir de Lui tout ce qui nous est nécessaire pour vivre. Comme des enfants… Pour cela, il nous faut entrer en nous-mêmes, dans cette vie spirituelle où il s’agit de demeurer avec le Christ, à l’instar du fils cadet de notre parabole, pour y percevoir la présence de ce « Père prodigue », qui n’a cessé de manifester Son Amour tout au long de son Alliance, et reste fidèle à l’éternel dessein de Sa providence et de Sa grâce. J.-G. R. ______________________________________________________________________
Bulletin de spiritualité monastique La parabole du fils prodigue nous fait comprendre comment Dieu, créateur de toute chose, est à la recherche de l’homme. J’ai lu Le Père prodigue, un petit essai thérésien qui apporte un éclairage nouveau sur la plus fameuse des paraboles de l’Évangile. Il existe des phrases qui en un instant nous transportent dans un univers plus vaste que le nôtre. Voici Jésus assis face à des pharisiens agités. Tout le monde parle en même temps, tout le monde veut argumenter. On se coupe la parole. On hausse le ton. Alors Jésus, les yeux baissés, murmure : « Un homme avait deux fils… » L’auditoire intrigué se tait. Et Jésus énonce à mi-voix les mots ineffaçables que depuis vingt siècles nous ne cessons de relire et de méditer : « Le plus jeune dit à son père : donne-moi la part d’héritage qui me revient. Et le père leur partagea ses biens » (Lc 15, 12). Ces mots ordinaires, sans le moindre adjectif, introduisent la plus belle page de la littérature mondiale. La parabole du fils prodigue fait du charpentier de Nazareth le plus grand écrivain parmi les enfants des hommes. Mais cela finalement n’est pas très important en comparaison de l’essentiel, qui est que cette allégorie improvisée devant des pharisiens acrimonieux, subtile dans sa psychologie et magnifique dans sa composition, nous éclaire sur le mystère de l’être et de la rédemption. Elle dit tout de notre condition de créatures sauvées par un Dieu d’amour. Notre condition de créatures sauvées par un Dieu d’amour est précisément au cœur de l’essai que frère Jean-Gabriel Rueg, prieur du couvent des carmes de Toulouse, vient de publier aux éditions du Carmel. Ce petit livre dense propose « une lecture thérésienne de la parabole du fils prodigue ». Derrière un titre paradoxal, Le Père prodigue, frère Jean-Gabriel offre une réflexion savante mais non pas absconse sur le mystère de l’être et le mystère de Dieu. La parabole du fils prodigue nous fait comprendre comment Dieu, créateur de toute chose, est à la recherche de l’homme. Il est le Père prodigue qui, au-delà de tous nos refus, destine sa création au bonheur. Il est le Père patient par qui tout est grâce. Il nous suffit, chose terriblement simple, de lui dire oui. Le texte, précédé d’une préface lumineuse de Mgr Jean-Pierre Batut, évêque auxiliaire de Toulouse, apporte un éclairage nouveau sur la plus fameuse des paraboles de l’Évangile, celle qui a inspiré tant d’artistes et de saints. Le livre fourmille de références, depuis les philosophes grecs jusqu’au théologien Ratzinger. Il ne nous épargne aucun effort. Il est assurément un livre à lire crayon à la main, tant il est riche. Il est exigeant. Pour un peu, l’ouvrage finirait par faire de nous, simples lecteurs, de vrais métaphysiciens. À un certain moment, m’est venue cette image : un jeune lecteur aborde le Christ. Il se jette à ses pieds et lui demande : « Bon maître, que dois-je faire pour être un bon théologien ? – Tu le sais, répond Jésus : n’oublie pas de prier et pense à relire Bergson et Maritain. – Bergson et Maritain, je les ai lus depuis ma jeunesse, dit le lecteur. – Une seule chose te manque : vends tes livres, résilie tes abonnements en ligne et donne l’argent au Secours catholique. Puis viens et suis-moi ». Alors le jeune lecteur s’en alla tout triste, car il possédait une vaste bibliothèque. Comme il est difficile à un théologien d’entrer dans le royaume de Dieu ! Je n’insiste pas. Le livre de Jean-Gabriel Rueg tient dans une poche de pantalon et il nous affermit dans notre foi : on peut suivre le Christ sans le quitter. Xavier Patier, Toulouse._________________________________________________________
REVUE NOVA & VETERA
Fr. Jean-Gabriel RUEG, O.C.D., Le Père prodigue, Dieu toujours fidèle, Une lecture théré-sienne de la parabole du fils prodigue, Vie intérieure 31, Éd. du Carmel, Toulouse, 2025, 188 p.
Le titre de l’ouvrage ne peut manquer d’interpeller le lecteur. Attribuer au père de la parabole évangélique le qualificatif du fils prévaricateur, c’est remonter à la source même de l’histoire du salut et en offrir une clé herméneutique. En effet, pour comprendre le dévoiement de la liberté du fils prodigue, il faut d’abord saisir la prodigalité du don du père. Aussi est-ce au prisme de la libéralité de Dieu que le Frère Jean-Gabriel Rueg, prieur du couvent des carmes de Toulouse, ressaisit en une synthèse puissante tout le dessein divin de création, de rédemption et de sanctification des hommes.
Le premier chapitre se présente comme une longue méditation métaphysique sur le don de l’existence, participation à l’être même de Dieu. Cette « grâce d’exister », selon la belle ex-pression de J. Ratzinger (p. 11), constitue la perfection première de toute créature, perfection que celle-ci est incapable de produire par elle-même, mais qu’elle reçoit de Dieu. Le don de l’acte d’être « manifeste la sublime libéralité d’amour de son Généreux Auteur tout autant que la formidable puissance créatrice d’un Amour divin et personnel » (p. 37). Ce prodigieux amour ne s’impose pas à la créature, mais s’offre à son libre acquiescement. C’est le drame du fils cadet de la parabole que de revendiquer pour lui sa part d’héritage (dans le texte grec : ousia, essence ou substance) en s’émancipant de sa dépendance ontologique et filiale, à l’instar de nos premiers parents au jardin d’Éden. Le chapitre 2 nous décrit la spirale destruc-trice du péché, nous rappelant le risque immense de la perdition éternelle. Il doit être lu à la lumière du chapitre suivant, consacré à la conversion, laquelle consiste avant tout à consentir à l’amour. Notre liberté ne s’épanouit que dans le bien, souligne l’A. : « Je suis vraiment libre et je décide de la plénitude de mon existence à partir du moment où je prends la décision d’adhérer au don de la grâce » (p. 80-81). Dès lors que l’âme s’ouvre à cette grâce, elle pro-duit les fruits des vertus théologales. Les chapitres 4 à 6 peuvent être rattachés respectivement à la foi, à la charité et à l’espérance. Par le don de la foi, nous sommes justifiés, c’est-à-dire que nous participons à la justice même de Dieu. Nous ne pouvons que nous disposer à ac-cueillir ce don immérité, si bien que dans cette œuvre de conversion du cœur éclatent tout ensemble la justice et la miséricorde divines – d’où l’image thérésienne de l’ascenseur pour monter jusqu’au ciel (p. 96). Par la charité, nous demeurons en Dieu, lui rendant amour pour amour et portant du fruit pour le salut des âmes. Par l’espérance, enfin, nous sommes préser-vés d’un triple écueil : le naturalisme, la mondanité spirituelle et l’autosuffisance d’un monde émancipé de Dieu, dont l’ultime avatar est le projet prométhéen du transhumanisme. Le der-nier chapitre est une invitation à « entrer en soi-même » pour y expérimenter la présence agis-sante de Dieu, à l’école de saint Thomas d’Aquin et des maîtres du Carmel. L’A. conclut en soulignant, avec celle qu’il se plaît à appeler « le plus jeune Docteur de l’Église », que c’est notre faiblesse reconnue qui attire la miséricorde, la « bienheureuse indigence » de la créature appelant les flots de la « sainte prodigalité divine » (p. 171).
Le présent ouvrage n’offre pas seulement un riche enseignement didactique, il nous presse encore d’entrer dans la voie d’enfance spirituelle. Qu’il nous soit permis de proposer trois étapes, relevées au fil de notre lecture, de cet itinéraire de l’âme : recevoir, consentir, rendre. Explicitons : recevoir d’un Autre l’existence (p. 26), le sens de sa vie (p. 104), l’amour comme un don (p. 106), le mérite (p. 136) ou la contemplation (p. 168) comme une grâce ; consentir au salut (p. 108), à l’amour transformant (p. 122), à l’emprise de l’Esprit (p. 158) ; rendre amour pour amour (p. 125-130), rendre grâce pour tout car en définitive « tout est grâce » (p. 94) : tout vient de Dieu et tout retourne à lui (p. 54). Et puisque « la suprême ac-tion de grâce consiste précisément à recevoir ses grâces » (p. 176), nous voilà entraînés dans le circuit dynamique de l’enfance spirituelle qui se nourrit du va-et-vient entre l’accueil et la gratitude.
De ce livre où se mêlent philosophie et cinéma, théologie et littérature, le lecteur fera son miel selon son inspiration personnelle. En témoignent la préface de Mgr Jean-Pierre Batut et la postface de Michel Nodé-Langlois, l’une et l’autre remarquables. À chacun de s’approprier cette ode à la libéralité de Dieu et d’y trouver un chemin de retour vers le Père prodigue.
Fr. Robert Augé O.S.B.
Référence : EL_VF_ELOGE
Date de parution : 21.06.2023
Poids : 135 Gr.
Nb de Pages : 132
Disponible
Prix : 12,00 €
Présentation
Le livre oriente tout d’abord le lecteur vers l’adoration du mystère de Dieu, qui est au fondement même de la prière, car sans elle, « l’homme ne peut s’établir dans la vérité de son être ». Le livre fait ensuite droit à l’anthropologie chrétienne en situant l’homme dans la création de Dieu, intendant d’un mystère qui le dépasse, mais capable d’entrer en relation avec Dieu de par sa nature rationnelle. Il nous introduit dans un autre mystère, celui du Mal, par une lecture théologique des Premiers chapitres de la Genèse. La prière chrétienne permet de renouer avec Dieu dans une relation filiale retrouvée qui nous restitue le vrai regard de Dieu : un regard de Père… Elle n’est chrétienne que lorsqu’elle se laisse investir par l’Esprit du Christ en vue d’une relation d’amour personnelle et féconde avec Dieu. L’oraison se fait contemplative lorsque Dieu agit en nous. La prière est au cœur de l’Eglise
Edith Stein : une maîtresse de vie spirituelle (n°183)
Référence : RVC_APR179
Date de parution : 24.05.2023
Poids : 180 Gr.
Nb de Pages : 128
Disponible
Prix : 12,00 €
Présentation
Au-delà de la philosophe chrétienne – dont la pensée a fécondé les grands penseurs du 20e siècle – Edith Stein est une véritable maîtresse de vie spirituelle, capable de partager d’une manière simple les grands trésors de la vie intérieure.
Les dernières avancées de la cause du « doctorat » d’Edith Stein permettent aujourd’hui d’envisager qu’elle soit prochainement proclamée Docteur de l’Église. Dans cette perspective, ce numéro montre que l’enseignement d’Edith Stein ne concerne pas seulement les philosophes et les spécialistes de l’anthropologie : il intéresse aussi tous les baptisés assoiffés de vie intérieure. Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (ou Edith Stein) propose à toute l’Église un véritable enseignement spirituel qu’elle exprime dans un langage clair et précis, hérité de sa formation philosophique. Sa doctrine spirituelle s’enracine aussi dans la tradition du peuple d’Israël duquel elle se sent solidaire durant les heures sombres de l’Allemagne nazie. Edith est une véritable maîtresse de vie spirituelle dont l’enseignement mystique mérite d’être (re)découvert.
Référence : RCA_NDIVERS
Date de parution : ---
Poids : 218 Gr.
Nb de Pages : 127
Disponible
Prix : 11,00 €
Présentation
Il donne du fruit en son temps : réflexions bibliques sur la maturité spirituelle - La maturité en vue de la communion : l'apport de l'anthropologie théologique - Sur la terre (presque) comme au ciel : la maturité de la vie baptismale dans les 7èmes demeures - Renaître dans l'Esprit - Des oeuvres pour Dieu aux oeuvres de Dieu - Élisabeth si lumineuse, si humaine ! - Le témoignage d'un maître des novices - Les inconsistances psychologiques et la vocation.
Référence : L903562
Date de parution : 31.10.2015
Poids : 310 Gr.
Nb de Pages : 265
Disponible
Prix : 12,50 €
Présentation
Redécouvrir Thérèse avec le regard d'un africain donne une nouvelle fraîcheur à la parole de la Sainte, montrant son actualité dans des domaines aussi variés que l'anthropologie, l'inculturation, la réconciliation et la paix.
Référence : L905806
Date de parution : 01.10.2023
Poids : 283 Gr.
Nb de Pages : 238
Disponible
Prix : 18,90 €
Présentation
Si Edith Stein est aujourd'hui connue pour son parcours exceptionnel d'intellectuelle allemande, née juive, devenue chrétienne et carmélite, morte à Auschwitz, ce livre entend combler un manque : celui d'une introduction générale à sa philosophie, et relever un double défi : rendre abordable une pensée réputée difficile, tout en montrant sa vigueur et son actualité, à travers l'approche renouvelée qu'elle propose de la notion d'âme.
Dans un xxe siècle où l'âme a été considérée comme une notion désuète, inappropriée même pour penser l'humain, où la philosophie, les sciences humaines, et la théologie ont cru pouvoir s'en passer, Edith Stein montre au contraire que renoncer à l'âme, c'est s'empêcher de considérer certains aspects fondamentaux de la vie humaine.
À travers une démarche qui allie phénoménologie, métaphysique et mystique, et par ses talents descriptifs, elle nous rend attentifs à l'expérience vécue de l'âme, mais aussi au tragique d'une vie qui en est dénuée. Elle réveille ainsi en nous le désir de ce « supplément d'âme », qui donne à notre existence sa profondeur, sa vitalité, sa couleur et sa saveur… telle l'âme du violon qui, bien qu'à peine visible, assure l'unité de l'instrument et en déploie les résonances à tout le corps.
Référence : L909902
Date de parution : 01.01.2022
Poids : 622 Gr.
Nb de Pages : 520
Disponible
Prix : 29,00 €
Présentation
Si l’on en croit la Genèse, l’homme et la femme ont été créés « à l’image de Dieu ». Cette affirmation, malgré son apparente simplicité, est parmi les plus débattues, les plus ambiguës aussi de la tradition judéo-chrétienne. Que peut-elle signifier pour les êtres finis, limités et souvent égarés que nous sommes ?
Christof Betschart vient combler un blanc de la théologie française en s’appuyant sur une étude approfondie des textes bibliques. Dans la ligne de l’interprétation christologique de l’image de Dieu qui découvre dans le Christ à la fois le prototype et le modèle de tous les humains, il questionne la notion de filiation divine. L’image de Dieu est en fin de compte filiale, marquée par le sceau de la filiation divine. Cette thèse est développée à la fois pour rendre le concept d’image plus concret ainsi que pour revisiter certaines questions majeures de l’anthropologie théologique postconciliaire (nature et grâce, la médiation christologique de l’anthropologie et vice versa).
Une analyse lumineuse du genre humain au regard de l’image divine.