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votre recherche : conscience
Trouver son trésor intérieur
Référence : EL_POC_TRESOR
Date de parution : 22.05.2017
Poids : 170 Gr.
Nb de Pages : 196
Disponible
Prix : 9,00 €
Présentation
Carmelight : une collection au format et au prix poche pour répandre la lumière du Carmel
Le voyage le plus important en cette vie est le voyage intérieur. C’est un voyage que nous sommes tous invités à entreprendre. Il conduit au silence par-delà les mots et les images. Le silence apporte la quiétude à l’esprit agité. Dans la quiétude, l’esprit est renouvelé. En revenant à notre cœur où réside notre véritable identité, nous redécouvrons le chemin qui, de tout temps, mène à Dieu. Peu à peu, nous prenons conscience de notre appartenance à la source même de la vie et de l’amour. C’est alors que tout change. Notre unique but est désormais de partager, au quotidien, l’amour de Dieu.
Référence : ELCV_AVILA
Date de parution : 28.05.2025
Poids : 400 Gr.
Nb de Pages : 275
Disponible
Prix : 22,00 €
Présentation
L’oraison est un chemin simple vers le bonheur !L’oeuvre de Thérèse d’Avila, « Le chemin de perfection », est présentée dans ce livre de manière à nous faire profiter de son objectif : en prenant le chemin proposé vers la perfection et la sainteté, nous trouvons la « vraie joie » !
Ce livre est avant tout un guide de lecture, un manuel, facile d’accès et pédagogique, pour s’approprier le Chemin de Thérèse d’Avila.Cette présentation est une magnifique introduction à la découverte et à la lecture des écrits thérésiens. Elle est une initiation à la spiritualité thérésienne.L’auteur nous propose un itinéraire vers le bonheur. Il nous décrit les conditions de cet accès par l’oraison : une conscience libre, une détermination et des vertus. Comme le sportif, il nous faut nous entraîner à développer ces conditions pour accéder à l’oraison. Suivre Thérèse d’Avila et se mettre à son école nous permet alors de trouver ce bonheur dans l’oraison, par l’abandon et la disponibilité face à Dieu. Pour Thérèse d’Avila, toute âme de bonne volonté peut accéder au recueillement et la méditation qui reste un chemin de sanctification privilégié.Un ouvrage à la fois facile à lire et profond !Nouvelle édition revue et corrigée (1e parution 2013) d’un livre plébiscité !
Edith Stein, disciple et maîtresse de vie spirituelle
Référence : ELCV_ED_DIS
Date de parution : 02.01.2004
Poids : 110 Gr.
Nb de Pages : 128
Disponible
Prix : 11,00 €
Présentation
Trois études synthétiques sur les relations d'Edith Stein avec les réformateurs du Carmel -Thérèse d'Avila et Jean de la Croix- et sur le rôle de l'empathie dans la vie spirituelle.
Dans son itinéraire personnel, Edith Stein (1891-1942) s'avère une disciple qui, tout en écoutant, intériorise, échange, interroge et devient interlocutrice. Par son attention et sa discrétion, par son intelligence analytique et son intuition pénétrante, par son respect et sa compréhension, la maîtresse se révèle d'emblée comme une mère. Edith affermie par son expérience de disciple singulière mais déjà bien riche de son "empathie", "personnalise" son enseignement. Elle transmet une doctrine tout en partageant une expérience, voire une foi.
Un recueil de trois conférences présentées par des Pères carmes au colloque Edith Stein à Rome en 1998. La première, après avoir évoqué les trois essais écrits par E. Stein sur Thérèse d'Avila, esquisse une comparaison entre les autobiographies des deux saintes. La deuxième étudie la relation d'E. Stein à son «saint père Jean de la Croix» auquel elle a consacré son dernier ouvrage La science de la croix. La troisième est consacrée au Problème de l'Einfühlung, un texte publié par E. Stein en 1917, à l'âge de 27 ans, extrait de la thèse de doctorat qu'elle a entreprise à Göttingen sous la direction de Husserl. L'Einfühlung, expérience de la conscience d'autrui, diffère d'autres actes de connaissance qui peuvent également avoir le vécu subjectif d'autrui comme objet: la perception extérieure peut atteindre le visage douloureux de l'autre, tandis que l'Einfühlung a la douleur elle-même comme objet; par la sympathie (Mitfühlen), je peux participer à la joie d'un camarade, tandis que par l'Einfühlung je saisis sa joie en m'introduisant en elle. Il s'agit donc d'expérimenter ce que l'autre vit dans sa conscience. J'y parviens par analogie: il existe une correspondance essentielle entre mon être et l'être d'autrui. Ceci n'est pas sans conséquence: par la perception d'autrui s'épanouit en moi ce qui ne faisait que sommeiller. Reste la question: puis-je entrer dans le mystère de Dieu par l'Einfühlung? Il y a eu des êtres qui ont pensé expérimenter l'agir de la grâce divine en eux dans une transformation complète de leur personne… S'agit-il d'une expérience authentique? E. Stein répondait alors: Non liquet… une réponse dont notre auteur, Reinhard Körner, ne se satisfait pas. - P. Detienne sj
Référence : L905531
Date de parution : 01.02.2011
Poids : 200 Gr.
Nb de Pages : 130
Provisoirement indisponible
Prix : 20,90 €
Présentation
La parole d’Edith Stein sur la personne humaine nous situe au coeur du défi anthropologique que notre époque adresse à la conscience : « Qui est l’homme et qu’est-ce que vivre authentiquement ? » Il s’agit là d’une parole capable de rejoindre chacun, dans la mesure où nul ne peut, s’il veut vivre humainement et avec toute la plénitude possible, éviter de s’interroger sur ce qui donne forme à sa vie. À l’écoute de cette parole, nous découvrons la proximité d’un guide et d’une amie qui nous ouvre un chemin lumineux de liberté intérieure et de vie pleine.
Référence : ELRC_MEDIAT
Date de parution : 19.09.2019
Poids : 432 Gr.
Nb de Pages : 310
Disponible
Prix : 18,00 €
Présentation
L'histoire de la spiritualité montre que la Vierge Marie accompagne toujours les chrétiens dans leur cheminement vers Dieu. Maria Petÿt (+1677), tertiaire carmélitaine, inaugure une étape décisive de l'histoire de la spiritualité mariale. Elle témoigne d'une manière inédite d'un vivre en Dieu et en Marie par transformation d'amour : c'est la" vie mariale" ou "vie mariforme". Objet en son temps de discrédit, l'expérience de Maria Petÿt, exposée et théorisée par son père spirituel dans La vie mariforme, relève en réalité d'un authentique degré supérieur de vie mystique. Avant même Grignion de Montfort, cette femme avait exprimé ce que signifie une vie en Dieu avec la Vierge Marie. C'est la spiritualité de cette pionnière originale qui est ici présentée.
Auteur de plusieurs ouvrages de théologie et de spiritualité, Ollivier Guillou signe un livre important sur la maternité spirituelle et ses multiples attendus théologiques.
Au xviie siècle, une laïque flamande du Tiers-Ordre carmélitain, Maria Petÿt (1623-1677), expérimente une voie nouvelle de l’union à Dieu qu’est « la vie mariforme ». « Conformation » à la Vierge Marie, davantage qu’« imitation », ce chemin unitif consiste à vivre « dans, avec, pour et par Marie » (p. 40) selon la définition qu’en opère son confesseur et directeur de conscience, le théologien Michel de Saint-Augustin (1633-1684). La vie mariale vécue par la tertiaire flamande au grand siècle offre ainsi à la théologie spéculative une première mise en forme que son auteur tente de théoriser. Art divin d’aimer Dieu en son Fils par la grâce du Saint-Esprit sous la conduite de la Vierge Marie, la vie mariforme, selon l’hapax théologique forgé par le carme Michel de Saint-Augustin, fait ainsi l’objet d’une première esquisse théologique. En son acmé, cette vie conduit l’âme à l’union divine, lorsque l’âme se transforme en épouse au seuil de la chambre où se trouve l’époux divin selon l’armature donnée par le Cantique des Cantiques. Avec la plume d’un théologien qui tente de donner une forme littéraire à l’expérience de sa dirigée, le carme transcrit ainsi les premières lignes d’une authentique modalité de la grâce communiquée par la Vierge en tant qu’épouse de Dieu. Dans son célèbre Traité de la vraie dévotion à la sainte Vierge, Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716) en reprend les accents pour le xviiie siècle naissant : « C’est en quatre mots, de faire toutes ses actions par Marie, avec Marie, en Marie, et pour Marie » (p. 40).
Longtemps suspectée d’hétérodoxie, l’expérience mariale de la mystique flamande témoigne cependant de la nécessaire mise en regard de la vie unitive et de la théologie spéculative qui doit aussi savoir devenir transformative pour en rendre compte. L’écriture hagiographique de Michel de Saint-Augustin, à travers l’analyse de l’univers mental de sa production et de sa réception, se révèle ainsi un témoin important d’un art tridentin de la recherche des catégories érudites pour transmettre la science d’oraison et d’amour : images de la filiation, de l’exitus – reditus, de la mise au monde de la tête du corps qu’est l’Église, par exemple.
Enfin, et ce n’est pas le moindre mérite de ce livre, ses pages contiennent une traduction française du texte latin de la Vie de Maria Petÿt conservé à l’Archivum Postulationis Generalis à Rome (APG ms Post III 70) dont il n’existe à ce jour que des versions fragmentaires, dans l’attente de son édition critique annoncée (p. 173-289). La bibliographie rassemble et condense des données fort utiles sur les traités de mariologie, la vie mariforme ou la spiritualité mariale à l’époque moderne. Un ouvrage fort utile pour les érudits ou les chercheurs en mariologie.
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Pour citer cet article
Référence papier
Sylvie Barnay, « Guillou, Ollivier, La médiation maternelle de Marie d’après La vie mariale et mariforme », Revue des sciences religieuses, 98/1 | 2024, 128-129.
Agir en conscience pour le bien commun avec Thomas ...
Référence : EL_RET_MORE
Date de parution : 09.05.2024
Poids : 270 Gr.
Nb de Pages : 292
Disponible
Prix : 16,90 €
Présentation
Une retraite pour retrouver le chemin du meilleur de soi, écouter les échos des appels de Dieu et du monde pour discerner la manière la plus ajustée et féconde d’y répondre de tout cœur, avec simplicité, sûr du soutien miséricordieux du Christ. Devenons des acteurs chrétiens engagés et confiants dans le monde d’aujourd’hui.
Plus de vingt ans de compagnonnage avec Thomas More, apôtre de la conscience, ont donné à l’auteur les clés d’une manière de se gouverner soi-même pour mieux servir le bien commun en toute sa noblesse. Méditer cet ouvrage en mains nous permettra :
• dans un premier temps de reprendre le fil de notre conversation avec Dieu, jusqu’à retrouver le goût de son intimité, de la liberté d’aimer et le chemin de l’unité de notre vie à sa suite;
• puis de nous mettre à l’écoute des appels du monde, dans le délicat respect de toute conscience, une posture de service qui peut aller jusqu’à l’exercice de l’autorité;
• enfin, de nous engager à vivre en conscience au risque de l’inconfort, de l’incompréhension et du quotidien… jusqu’au bout, la sainteté de l’ordinaire. Au terme de cette retraite, vous serez ressourcé et prêt à vous engager du plus intime de vous-mêmes pour votre joie et notre bien commun.
Référence : ELVI_PERE
Date de parution : 28.03.2025
Poids : 220 Gr.
Nb de Pages : 192
Disponible
Prix : 22,00 €
Présentation
Nous connaissons la magnifique parabole du fils prodigue, mais l’auteur en prolonge la lecture pour regarder le Père Prodigue qui s’y révèle: prodigue dans son amour fidèle pour nous, dans sa miséricorde infinie. Ce texte nous est montré comme étant la base même de notre foi, soulignant le fondement de notre existence naturelle et spirituelle. Un principe de vie pour nous, enfants de Dieu. L’inépuisable parabole du retour de l’enfant prodigue (Luc, chap. 15) résume à elle seule la nouveauté du Nouveau testament et la rédemption universelle que le Christ Jésus vient apporter à toute l’humanité. Ce texte constitue comme un sommet de la révélation divine, et de la paternité d’un Dieu qui ne cesse de vouloir nous prodiguer son Amour, sa miséricorde infinie. L’auteur en fait la lecture dans une perspective à la fois philosophique, théologique et mystique afin d’en mieux percevoir toute la richesse. La réflexion se déploie en effet sur le double plan de la foi et de l’anthropologie chrétienne, tant cette parabole est une synthèse de l’existence du Dieu biblique et de la relation qu’Il entretient de toute éternité avec les créatures humaines, avec chacun de nous. Nous pénétrons le mystère de l’Alliance, ancienne et nouvelle, don d’Amour donné, librement consenti, accueilli par la grâce. De la théologie? pas tant qu’une méditation pour retrouver avec gratitude la source de notre foi.
Cliquez sur ce lien pour écouter l'émission du Frère Jean-Gabriel au sujet du Père prodigue : Le Père prodigue, fidèle et miséricordieux - Radio Présence
Relue à l’aide de sainte Thérèse de Lisieux, la parabole du fils prodigue (cf. Lc 15, 11-32) nous enseigne que c’est vraiment Dieu qui est en fait le « Père prodigue ». Le père Rueg, carme de Toulouse, vient d’écrire un bel essai sur ce thème, il nous en fait ici une synthèse. par Fr. JEAN-GABRIEL RUEG, OCD «L’enfance spirituelle, c’est la conscience de la gratuité de la rédemption et la recherche de ce don comme gratuit », écrivait André Combes dans son Introduction à la spiritualité de sainte Thérèse de l’Enfant-Jé sus. Cette conscience a en partie motivé l’écri ture de cet ouvrage (1), qui se veut être « une lec ture thérésienne » de la parabole dite « du fils prodigue » dans le chapitre 15 de saint Luc. La conscience claire que tout, dans notre vie chré tienne, relève des libéralités d’un Dieu qui désire nous prodiguer gracieusement ses bienfaits. À commencer par sa création, dont Il est le Prin cipe. Le premier don que Dieu nous fait, c’est en effet « la grâce d’exister ». L’épître aux Romains (4, 17) rappelle que Dieu « appelle à l’existence ce qui n’existe pas », tandis que la métaphysique chrétienne atteste que le don de l’être constitue la première alliance où Dieu se dit. Car nous n’avons été créés, selon saint Jean de la Croix, que par et pour son Amour. La parabole du fils prodigue n’est donc pas à lire « comme une anecdote illustrative, mais comme une véritable fresque de l’histoire de l’humanité dans les heurs et malheurs de son alliance avec Dieu » (préface). Tout commence en effet par « le don de notre être », que Dieu nous fait, gratuitement, qui est marqué dans la parabole par « l’héritage », que le fils cadet vient réclamer à son père. Dans le texte original grec, saint Luc emploie le terme « ousia » pour cette « part d’héritage »; c’est ce même mot qu’emploie la philosophie grecque pour désigner ce qu’est une réalité, on dira une « substance » ou encore « une essence »; plus sim plement: « ce qui est ». Saint Thomas d’Aquin va pousser plus loin la réflexion en disant que toute réalité ontologique tire son existence, non d’elle même, mais de ce Dieu qui se présente à Moïse comme « Celui qui est » (Ex 3, 14): c’est là le seul nom qui n’altère pas son Mystère, mais nous dit qu’Il est la Source de tout ce qui est. Lui seul peut dire: « Je suis », sans aucune limitation d’être… Son Essence, c’est son Existence elle même, dira le Docteur angélique. Notre ousia n’existerait donc pas sans le Dieu créateur, puisque c’est Lui qui nous donne d’être ce que l’on est. En ce sens, on peut dire que « l’existence précède l’essence », une formule fameuse de l’exis tentialisme moderne, mais qu’il faut entendre d’une tout autre manière en philosophie chré tienne. Pour Sartre, je fais ce que je veux de mon existence, sans nulle autre contrainte que celle que fixe ma liberté, seule étoffe de mon être, et qui n’est tributaire ni d’aucun Dieu ni d’aucune nature humaine ou essence… Dans cette attitude, on veut tout tirer à partir de soi-même: on retrouve sans peine l’orgueil du premier péché qui a poussé l’homme à vouloir se suffire à lui-même, tout comme l’enfant prodigue à dilapider son héritage en oubliant son dona teur. Si Dieu nous fait « passer du néant à l’être », c’est pour que nous en disposions librement en harmonie avec son dessein d’amour et de sa gesse. Le Père, avant de pardonner, est celui qui donne sans compter… En son Fils, son Unique Parole, Il nous a tout donné, dira encore Jean de la Croix. Le Christ vient reprendre l’œuvre du Père pour la Lui réordonner. Jésus est le « Vrai fils aîné » de notre parabole: « tout ce qui est à moi est à toi », ce sont tout à la fois les mots du Christ en saint Jean et ceux du père de notre parabole à l’adresse de son fils aîné… Le Christ rend manifeste la tendresse infinie d’un Dieu toujours fidèle à Lui-même, à sa Promesse et à son Alliance. Il nous « prodigue » sans compter son Amour. Ce retour vers le Père ne peut cepen dant se faire sans notre consentement, et im plique notre conversion: « Si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux » (Mt 18, 3). Ce pendant, celle-ci relève encore de la miséricorde du Père. Si la Tradition parle de justification in térieure par la foi, c’est que cette vertu nous rend capables d’être transformés en Dieu par l’action de Son Esprit, qui, tel le feu, peut transformer toutes choses en lui-même, pour employer une image thérésienne tiré de son Acte d’offrande. Le désir et l’accueil du don Le cœur de l’homme est ainsi appelé à accepter librement le bonheur que Dieu lui offre et qui ne peut être que le fruit de Sa grâce. Le désir et l’ac cueil reconnaissant du don de Dieu seront donc les éléments humains privilégiés du dialogue. En effet, celui qui demande ou désire le salut sauve son âme; et cela vaut pour tous les hommes; il suffit ainsi d’un instant de désir, comme pour le criminel Pranzini, que la prière de Thérèse a sauvé, non de la guillotine, mais de l’impénitence finale et de l’enfer. « La plus grande menace pour l’homme est celui de perdre Dieu », déclarait Be noît XVI. La joie du Père relève de la conscience aiguë de ce risque: « Il fallait se réjouir, car ton frère était perdu, et le voici retrouvé. » Dieu, qui est riche en miséricorde, ne peut laisser l’homme au désespoir de la mort spiri tuelle. Il est le Père prodigue d’un Amour qui ne s’éteint jamais. Non seulement il pardonne, mais il se donne lui-même sans retour. La Petite Thé rèse est un témoin sûr de sa miséricorde. Elle a compris que toute notre vie dépendait de ce Père des Lumières de qui vient tout don parfait. Et que le seul chemin pour retourner vers Lui était de recevoir de Lui tout ce qui nous est nécessaire pour vivre. Comme des enfants… Pour cela, il nous faut entrer en nous-mêmes, dans cette vie spirituelle où il s’agit de demeurer avec le Christ, à l’instar du fils cadet de notre parabole, pour y percevoir la présence de ce « Père prodigue », qui n’a cessé de manifester Son Amour tout au long de son Alliance, et reste fidèle à l’éternel dessein de Sa providence et de Sa grâce. J.-G. R. ______________________________________________________________________
Bulletin de spiritualité monastique La parabole du fils prodigue nous fait comprendre comment Dieu, créateur de toute chose, est à la recherche de l’homme. J’ai lu Le Père prodigue, un petit essai thérésien qui apporte un éclairage nouveau sur la plus fameuse des paraboles de l’Évangile. Il existe des phrases qui en un instant nous transportent dans un univers plus vaste que le nôtre. Voici Jésus assis face à des pharisiens agités. Tout le monde parle en même temps, tout le monde veut argumenter. On se coupe la parole. On hausse le ton. Alors Jésus, les yeux baissés, murmure : « Un homme avait deux fils… » L’auditoire intrigué se tait. Et Jésus énonce à mi-voix les mots ineffaçables que depuis vingt siècles nous ne cessons de relire et de méditer : « Le plus jeune dit à son père : donne-moi la part d’héritage qui me revient. Et le père leur partagea ses biens » (Lc 15, 12). Ces mots ordinaires, sans le moindre adjectif, introduisent la plus belle page de la littérature mondiale. La parabole du fils prodigue fait du charpentier de Nazareth le plus grand écrivain parmi les enfants des hommes. Mais cela finalement n’est pas très important en comparaison de l’essentiel, qui est que cette allégorie improvisée devant des pharisiens acrimonieux, subtile dans sa psychologie et magnifique dans sa composition, nous éclaire sur le mystère de l’être et de la rédemption. Elle dit tout de notre condition de créatures sauvées par un Dieu d’amour. Notre condition de créatures sauvées par un Dieu d’amour est précisément au cœur de l’essai que frère Jean-Gabriel Rueg, prieur du couvent des carmes de Toulouse, vient de publier aux éditions du Carmel. Ce petit livre dense propose « une lecture thérésienne de la parabole du fils prodigue ». Derrière un titre paradoxal, Le Père prodigue, frère Jean-Gabriel offre une réflexion savante mais non pas absconse sur le mystère de l’être et le mystère de Dieu. La parabole du fils prodigue nous fait comprendre comment Dieu, créateur de toute chose, est à la recherche de l’homme. Il est le Père prodigue qui, au-delà de tous nos refus, destine sa création au bonheur. Il est le Père patient par qui tout est grâce. Il nous suffit, chose terriblement simple, de lui dire oui. Le texte, précédé d’une préface lumineuse de Mgr Jean-Pierre Batut, évêque auxiliaire de Toulouse, apporte un éclairage nouveau sur la plus fameuse des paraboles de l’Évangile, celle qui a inspiré tant d’artistes et de saints. Le livre fourmille de références, depuis les philosophes grecs jusqu’au théologien Ratzinger. Il ne nous épargne aucun effort. Il est assurément un livre à lire crayon à la main, tant il est riche. Il est exigeant. Pour un peu, l’ouvrage finirait par faire de nous, simples lecteurs, de vrais métaphysiciens. À un certain moment, m’est venue cette image : un jeune lecteur aborde le Christ. Il se jette à ses pieds et lui demande : « Bon maître, que dois-je faire pour être un bon théologien ? – Tu le sais, répond Jésus : n’oublie pas de prier et pense à relire Bergson et Maritain. – Bergson et Maritain, je les ai lus depuis ma jeunesse, dit le lecteur. – Une seule chose te manque : vends tes livres, résilie tes abonnements en ligne et donne l’argent au Secours catholique. Puis viens et suis-moi ». Alors le jeune lecteur s’en alla tout triste, car il possédait une vaste bibliothèque. Comme il est difficile à un théologien d’entrer dans le royaume de Dieu ! Je n’insiste pas. Le livre de Jean-Gabriel Rueg tient dans une poche de pantalon et il nous affermit dans notre foi : on peut suivre le Christ sans le quitter. Xavier Patier, Toulouse._________________________________________________________
REVUE NOVA & VETERA
Fr. Jean-Gabriel RUEG, O.C.D., Le Père prodigue, Dieu toujours fidèle, Une lecture théré-sienne de la parabole du fils prodigue, Vie intérieure 31, Éd. du Carmel, Toulouse, 2025, 188 p.
Le titre de l’ouvrage ne peut manquer d’interpeller le lecteur. Attribuer au père de la parabole évangélique le qualificatif du fils prévaricateur, c’est remonter à la source même de l’histoire du salut et en offrir une clé herméneutique. En effet, pour comprendre le dévoiement de la liberté du fils prodigue, il faut d’abord saisir la prodigalité du don du père. Aussi est-ce au prisme de la libéralité de Dieu que le Frère Jean-Gabriel Rueg, prieur du couvent des carmes de Toulouse, ressaisit en une synthèse puissante tout le dessein divin de création, de rédemption et de sanctification des hommes.
Le premier chapitre se présente comme une longue méditation métaphysique sur le don de l’existence, participation à l’être même de Dieu. Cette « grâce d’exister », selon la belle ex-pression de J. Ratzinger (p. 11), constitue la perfection première de toute créature, perfection que celle-ci est incapable de produire par elle-même, mais qu’elle reçoit de Dieu. Le don de l’acte d’être « manifeste la sublime libéralité d’amour de son Généreux Auteur tout autant que la formidable puissance créatrice d’un Amour divin et personnel » (p. 37). Ce prodigieux amour ne s’impose pas à la créature, mais s’offre à son libre acquiescement. C’est le drame du fils cadet de la parabole que de revendiquer pour lui sa part d’héritage (dans le texte grec : ousia, essence ou substance) en s’émancipant de sa dépendance ontologique et filiale, à l’instar de nos premiers parents au jardin d’Éden. Le chapitre 2 nous décrit la spirale destruc-trice du péché, nous rappelant le risque immense de la perdition éternelle. Il doit être lu à la lumière du chapitre suivant, consacré à la conversion, laquelle consiste avant tout à consentir à l’amour. Notre liberté ne s’épanouit que dans le bien, souligne l’A. : « Je suis vraiment libre et je décide de la plénitude de mon existence à partir du moment où je prends la décision d’adhérer au don de la grâce » (p. 80-81). Dès lors que l’âme s’ouvre à cette grâce, elle pro-duit les fruits des vertus théologales. Les chapitres 4 à 6 peuvent être rattachés respectivement à la foi, à la charité et à l’espérance. Par le don de la foi, nous sommes justifiés, c’est-à-dire que nous participons à la justice même de Dieu. Nous ne pouvons que nous disposer à ac-cueillir ce don immérité, si bien que dans cette œuvre de conversion du cœur éclatent tout ensemble la justice et la miséricorde divines – d’où l’image thérésienne de l’ascenseur pour monter jusqu’au ciel (p. 96). Par la charité, nous demeurons en Dieu, lui rendant amour pour amour et portant du fruit pour le salut des âmes. Par l’espérance, enfin, nous sommes préser-vés d’un triple écueil : le naturalisme, la mondanité spirituelle et l’autosuffisance d’un monde émancipé de Dieu, dont l’ultime avatar est le projet prométhéen du transhumanisme. Le der-nier chapitre est une invitation à « entrer en soi-même » pour y expérimenter la présence agis-sante de Dieu, à l’école de saint Thomas d’Aquin et des maîtres du Carmel. L’A. conclut en soulignant, avec celle qu’il se plaît à appeler « le plus jeune Docteur de l’Église », que c’est notre faiblesse reconnue qui attire la miséricorde, la « bienheureuse indigence » de la créature appelant les flots de la « sainte prodigalité divine » (p. 171).
Le présent ouvrage n’offre pas seulement un riche enseignement didactique, il nous presse encore d’entrer dans la voie d’enfance spirituelle. Qu’il nous soit permis de proposer trois étapes, relevées au fil de notre lecture, de cet itinéraire de l’âme : recevoir, consentir, rendre. Explicitons : recevoir d’un Autre l’existence (p. 26), le sens de sa vie (p. 104), l’amour comme un don (p. 106), le mérite (p. 136) ou la contemplation (p. 168) comme une grâce ; consentir au salut (p. 108), à l’amour transformant (p. 122), à l’emprise de l’Esprit (p. 158) ; rendre amour pour amour (p. 125-130), rendre grâce pour tout car en définitive « tout est grâce » (p. 94) : tout vient de Dieu et tout retourne à lui (p. 54). Et puisque « la suprême ac-tion de grâce consiste précisément à recevoir ses grâces » (p. 176), nous voilà entraînés dans le circuit dynamique de l’enfance spirituelle qui se nourrit du va-et-vient entre l’accueil et la gratitude.
De ce livre où se mêlent philosophie et cinéma, théologie et littérature, le lecteur fera son miel selon son inspiration personnelle. En témoignent la préface de Mgr Jean-Pierre Batut et la postface de Michel Nodé-Langlois, l’une et l’autre remarquables. À chacun de s’approprier cette ode à la libéralité de Dieu et d’y trouver un chemin de retour vers le Père prodigue.
Fr. Robert Augé O.S.B.
L'ascèse : pour grandir dans la vie intérieure (n°185)
Référence : RVC_185
Date de parution : 28.02.2024
Poids : 180 Gr.
Nb de Pages : 128
Disponible
Prix : 12,00 €
Présentation
• Une remise au goût du jour d’une pratique ancestrale• Témoignage de Marc David d’Hamonville, ancien Père abbé d’En Calcat• Approche carmélitaine originale des outils numériques
On ne parle plus beaucoup d’ascèse. Elle est pourtant vitale !
L’ascèse n’a plus bonne presse. Les petites joies à bout de clic ont fait perdre le sens de l’effort et du labeur. Pourtant, comme la grande tradition spirituelle de l’Eglise l’a toujours rappelé, l’ascèse est un «exercice», au sens littéral, absolument vital pour la vie spirituelle. Elle concerne tous les domaines de la vie intérieure. En écoutant ce que les autres spiritualités en disent au sein de leur charisme, ce numéro pose les bases d’une synthèse carmélitaine.
Référence : RVC_APR169
Date de parution : 15.01.2019
Poids : 180 Gr.
Nb de Pages : 127
Disponible
Prix : 11,00 €
Présentation
De quelques dérives actuelles dans la pratique de la méditation - Le pouvoir du moment présent à la lumière de l'espérance chrétienne - Biographie du silence de Pablo d'Ors, un cas emblématique - La méditation de pleine conscience... en pleine conscience morale - À la rencontre de Jésus : la méditation thérèsienne - Entretien avec Hugo Tisin et Martin Steffens - Accompagner ceux qui pratiquent la méditation : entre bienveillance et exigence.
Référence : RCA_NDIVERS
Date de parution : ---
Poids : 225 Gr.
Nb de Pages : 118
Disponible
Prix : 9,00 €
Présentation
Le « Père prodigue » : Dieu riche en miséricorde - Sentiment et conscience de culpabilité - Se savoir pardonné - Le sacrement de réconciliation : « guide du pénitent » - Et quand pardonner semble impossible - Les époux chrétiens : sacramentalité de l'amour conjugal et appel au pardon.
Référence : L909144
Date de parution : 20.01.2008
Poids : 55 Gr.
Nb de Pages : 48
Disponible
Prix : 5,00 €
Présentation
C'est souvent au coeur des épreuves, quand nous prenons conscience de notre précarité, de notre fragilité, que jaillit en nous le besoin de prier. Perdus sur le chemin de nos vies, nous découvrons alors les bienfaits de l'abandon. Saisissant la main de Marie, nous reprenons confiance car nous ne sommes plus seuls...
Référence : L901527
Date de parution : 24.02.2011
Poids : 252 Gr.
Nb de Pages : 210
Disponible
Prix : 21,30 €
Présentation
Noël 1886, au retour de la messe de minuit. Thérèse - bientôt 14 ans - découvre ses souliers garnis de jouets. Son père se plaint des pratiques d'une enfance révolue. Elle l'entend et ne verse pas de larmes. Ce fut, écrira-t-elle, neuf ans plus tard, "la grâce de ma complète conversion". Mais c'est bien plus tard, dans la lumière de la Miséricorde et de son acte d'offrande à l'Amour miséricordieux, à l'été 1895, qu'elle prend la pleine conscience de cette conversion.
Référence : L909121
Date de parution : 01.03.1944
Poids : 155 Gr.
Nb de Pages : 115
Disponible
Prix : 13,00 €
Présentation
"Comment cultiver cette présence à Dieu ? Il ne s'agit pas de la réaliser dans notre âme, à grand effort, puisqu'elle existe même quand nous n'y prenons pas garde. Notre travail ne doit donc pas consister à la créer atificiellement mais simplement à en prendre conscience. Cela se fera par étapes : nous nous verrons d'abord investis par cette immense réalité divine, entourés par elle de toutes parts. Puis nous nous disons que Celui qui est ne se contente pas d'une présence indifférente : Il nous regarde sans cesse. Nous ne pouvons pas malheureusement songer répondre à ce regard par un regard, car nous sommes comme des aveugles vis-à-vis de Dieu et il ne nous est pas donné de Le fixer les yeux dans les yeux ; force nous sera d'aller vers Lui en utilisant mille industries qui iront en se simplifiant. Imitant le tâtonnement des aveugles, nous emploierons aussi comme eux la parole, grand moyen de ceux qui ne voient pas pour conserver une présence. Finalement si nous sommes fidèles, nous arriverons à "voir sans voir" et, dans la pénombre de la foi, la face de Dieu "s'illuminera" pour nous."
Référence : L909279
Date de parution : 01.02.2024
Poids : 75 Gr.
Nb de Pages : 60
Disponible
Prix : 9,00 €
Présentation
L’acédie, akedia, ou cette détresse plus forte que la paresse, plus foudroyante que la tristesse. Ce tourment intérieur qui conjugue l’ennui et la dépression. Ce vertige de la conscience qui invite à la fuite. Et qui, au coeur des solitudes désertiques, se révèle inexorable. Le diable et le moine se font face. Le dialogue s’engage. C’est un combat. Qui le gagnera ? Avec cette pièce de théâtre menée à deux voix, Adrien Candiard nous livre la plus vivante des méditations spirituelles sur le mal-être le plus contemporain.
Référence : L909024
Date de parution : ---
Poids : 300 Gr.
Nb de Pages : ---
Disponible
Prix : 27,50 €
Présentation
Prier c'est prendre conscience progressivement de l'amour divin qui se propose à nous fidèlement, en dépit de nos fragilités et de nos fautes, et mettre en oeuvre, tout aussi progressivement, notre propre réponse d'amour.
Référence : L920018
Date de parution : 18.03.2022
Poids : 533 Gr.
Nb de Pages : 54
Disponible
Prix : 12,90 €
Présentation
Un nouvel album pour accompagner le coucher des enfants pendant une semaine ! 7 petites histoires pleines de tendresse et illustrées avec douceur qui mettent en scène des animaux afin d'aider les enfants à dire merci pour la beauté de la création, et à prendre conscience que tout est lié dans la nature. Chacune est accompagnée d'une jolie prière toute simple à dire ensemble avant de s'endormir. Un album idéal pour un coucher paisible et ouvert sur la beauté du monde.
Mp3 Méditer, prier et vivre avec Élisabeth de la Trinité
Référence : L904538
Date de parution : 01.02.2012
Poids : 80 Gr.
Nb de Pages : ---
Disponible
Prix : 20,00 €
Présentation
Élisabeth avait conscience que les grâces dont elle bénéficiait étaient aussi destinées aux autres. Elle a versé le trop-plein de son coeur dans de nombreuses lettres pleines de bonté et de tendresse, adressées à ceux qu'elle aimait : sa mère, sa soeur, ses amies d'enfance. C'est cette doctrine, d'une ferveur toute simple dans son expression, que ces quarante méditations veulent faire connaître à tous.