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L'activité des Éditions du Carmel se répartit en deux pôles. D'une part l'édition de livres et de revues : nous les concevons, les mettons en page et suivons leur impression. D'autre part, la vente des livres que nous éditons et des ouvrages concernant le Carmel et la spiritualité chrétienne.
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votre recherche : père,
Voici, je viens !
Référence : ELCV_VOICI
Date de parution : 28.05.2025 à h:
Poids : 300 Gr.
Nb de Pages : 204
Disponible
Prix : 20,90 €
Présentation
« Voici, je viens ! » est la réponse que Jésus attend de nous. De façon originale, le P. Marie-Eugène nous invite à renouveler la manière de considérer le Christ, toujours en mouvement. Une dynamique qui appelle, de notre part, une réponse d’amour, un cheminement… pour entrer dans Son âme et Lui ressembler. Un ouvrage de théologie spirituelle tout simple et pratique, abordable par tous.
« Voici je viens ! » (Hébreux 10,9) Ces mots résument assez bien la manière dont le Père Marie-Eugène considère habituellement le Christ. Il s’inscrit dans une tradition carmélitaine qui voit dans le « bon Jésus » un maître et un ami qui sauve et sanctifie, qui se donne et gouverne le monde.Mais l’originalité de la doctrine du Bienheureux est de considérer avant tout le Christ en mouvement : il vient pour se livrer, il vient pour nous sauver. Ce mouvement de sortie, de don, constitue à son tour un leitmotiv pour fonder toute une réflexion pratique : quelle sera notre propre réponse à l’amour du Christ ? Car nous sommes son Corps, nous sommes appelés à l’imiter et à lui ressembler : la dynamique du Christ devient la nôtre.Enfin, le Père Marie-Eugène se montre original par la façon dont il nous invite à nous approcher du Christ. Il s’agit pour ainsi dire d’entrer dans son âme, de nous approprier ses propres dispositions. En méditant les étapes principales de la vie du Christ, on s’identifie à lui : « Pour moi, vivre, c’est le Christ » (Ph 1,21).Puisant à des textes souvent inédits, des homélies, des conférences et diverses sources, on suit le Christ pas à pas pour s’approcher de lui, pour devenir « Christ ». Un audacieux parcours qui nous invite à nous laisser marquer par l'empreinte du Christ.
Référence : ELE_CIEL_CONTESNOEL
Date de parution : 3.11.2022 à h:
Poids : 170 Gr.
Nb de Pages : 160
Disponible
Prix : 15,00 €
Présentation
Le Père Anselme, à l’instar du Seigneur Jésus, aime raconter des histoires qui donnent à penser, telles les paraboles de l’Évangile. Noël, par excellence, est le temps où l’on aime entendre raconter ce genre d’histoires. Ce recueil contient deux genres de « contes ». Les uns à lire ou à raconter s’adressent à des adolescents qui aiment lire, ou à des grands-mères qui aiment raconter des histoires. Ils s’inspirent en grande partie de la Bible. Les autres sont des saynètes dialoguées. Ils s’adressent à des groupes qui pourront les mettre en scène, lors d’un camp ou d’une soirée. Ils s’inspirent de la vie des saints et dont ils fournissent en complément une mini-biographie authentique.
Référence : ELD_NEUVPME
Date de parution : 14.04.2021 à h:
Poids : 21 Gr.
Nb de Pages : 12
Disponible
Prix : 3,00 €
Présentation
Avec cette toute première neuvaine au Bienheureux Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus, prions afin d'obtenir par lui des grâces de Notre Seigneur, et entrons dans sa spiritualité. Cette neuvaine a reçu l’imprimatur de Mgr Le Gall, archevêque de Toulouse. Le livret comprend :
- une chronologie synthétique permettant de situer le bienheureux
- une prière à réciter quotidiennement pour demander une grâce particulière
- pour chaque jour de la Neuvaine, une prière simple adossée à un verset de l’Écriture Sainte et reprenant les grands axes de la spiritualité du bienheureux
La popularité du bienheureux ne cesse de croître, attestant de la mission universelle que Dieu lui confie et de la puissance de son intercession. (Le livret donne l’adresse de la cause de canonisation pour le signalement des grâces reçues).
Avec le père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus, provoquer ...
Référence : EL_RET_PME_DON
Date de parution : 24.05.2023 à h:
Poids : 270 Gr.
Nb de Pages : 184
Disponible
Prix : 16,90 €
Présentation
Une retraite en compagnie d’un ami des Saints. Conseils pratiques à l’école de ceux qui ont rencontré le Christ. Êtes-vous si différents de la Samaritaine ou de Nicodème, du centurion ou de Zachée ?
« Des âmes qui cherchent Dieu, il y en a partout. Ah! Comme je voudrais les rejoindre toutes et leur parler de l’Amour infini. » Amis chercheurs de Dieu, qui voulez l’approcher toujours plus, alors suivez le P. MarieEugène dans cette retraite: réécoutez et méditez avec lui les dialogues du Christ avec des personnages bibliques. Êtes-vous si différents de Zachée ou du bon larron?… de la Samaritaine ou du centurion romain?… Dans un langage simple et concret, ce grand ami des saints du Carmel vous apprendra à tirer parti de vos pauvretés pour attirer le don de Dieu. Et comme les rois mages, vous repartirez « par un autre chemin ».
Référence : ELSC_MEDITER
Date de parution : 04.10.2023 à h:
Poids : 365 Gr.
Nb de Pages : 312
Disponible
Prix : 20,00 €
Présentation
Une méditation pour mieux saisir la profondeur de la prière que le Christ nous a apprise. Sortons de la récitation routinière, suivons ce guide dans la contemplation de chaque verset, pour mieux nous unir à notre Père.
Réédition très attendue d’un livre paru en 1961 et 2 fois réédité (1962 et 1966). Les Éditions du Carmel conscientes de la valeur de ce trésor, souhaitent de longue date redonner aux lecteurs la saveur de cette Méditation, selon la nouvelle traduction liturgique, avec mise à jour des références. Le journal La Croix saluait déjà ce livre ainsi: « Le propos que l’auteur mène ici à bien est d’éclairer les formules du Pater par une foule d’autres qu’elles impliquent ou évoquent. il en résulte une substantielle méditation… dans laquelle toute la Révélation se trouve retraduite à l’usage et dans les perspectives des chrétiens d’aujourd’hui.
Référence : ELVI_PERE
Date de parution : 28.03.2025 à h:
Poids : 220 Gr.
Nb de Pages : 192
Disponible
Prix : 22,00 €
Présentation
Nous connaissons la magnifique parabole du fils prodigue, mais l’auteur en prolonge la lecture pour regarder le Père Prodigue qui s’y révèle: prodigue dans son amour fidèle pour nous, dans sa miséricorde infinie. Ce texte nous est montré comme étant la base même de notre foi, soulignant le fondement de notre existence naturelle et spirituelle. Un principe de vie pour nous, enfants de Dieu. L’inépuisable parabole du retour de l’enfant prodigue (Luc, chap. 15) résume à elle seule la nouveauté du Nouveau testament et la rédemption universelle que le Christ Jésus vient apporter à toute l’humanité. Ce texte constitue comme un sommet de la révélation divine, et de la paternité d’un Dieu qui ne cesse de vouloir nous prodiguer son Amour, sa miséricorde infinie. L’auteur en fait la lecture dans une perspective à la fois philosophique, théologique et mystique afin d’en mieux percevoir toute la richesse. La réflexion se déploie en effet sur le double plan de la foi et de l’anthropologie chrétienne, tant cette parabole est une synthèse de l’existence du Dieu biblique et de la relation qu’Il entretient de toute éternité avec les créatures humaines, avec chacun de nous. Nous pénétrons le mystère de l’Alliance, ancienne et nouvelle, don d’Amour donné, librement consenti, accueilli par la grâce. De la théologie? pas tant qu’une méditation pour retrouver avec gratitude la source de notre foi.
Cliquez sur ce lien pour écouter l'émission du Frère Jean-Gabriel au sujet du Père prodigue : Le Père prodigue, fidèle et miséricordieux - Radio Présence
Relue à l’aide de sainte Thérèse de Lisieux, la parabole du fils prodigue (cf. Lc 15, 11-32) nous enseigne que c’est vraiment Dieu qui est en fait le « Père prodigue ». Le père Rueg, carme de Toulouse, vient d’écrire un bel essai sur ce thème, il nous en fait ici une synthèse. par Fr. JEAN-GABRIEL RUEG, OCD «L’enfance spirituelle, c’est la conscience de la gratuité de la rédemption et la recherche de ce don comme gratuit », écrivait André Combes dans son Introduction à la spiritualité de sainte Thérèse de l’Enfant-Jé sus. Cette conscience a en partie motivé l’écri ture de cet ouvrage (1), qui se veut être « une lec ture thérésienne » de la parabole dite « du fils prodigue » dans le chapitre 15 de saint Luc. La conscience claire que tout, dans notre vie chré tienne, relève des libéralités d’un Dieu qui désire nous prodiguer gracieusement ses bienfaits. À commencer par sa création, dont Il est le Prin cipe. Le premier don que Dieu nous fait, c’est en effet « la grâce d’exister ». L’épître aux Romains (4, 17) rappelle que Dieu « appelle à l’existence ce qui n’existe pas », tandis que la métaphysique chrétienne atteste que le don de l’être constitue la première alliance où Dieu se dit. Car nous n’avons été créés, selon saint Jean de la Croix, que par et pour son Amour. La parabole du fils prodigue n’est donc pas à lire « comme une anecdote illustrative, mais comme une véritable fresque de l’histoire de l’humanité dans les heurs et malheurs de son alliance avec Dieu » (préface). Tout commence en effet par « le don de notre être », que Dieu nous fait, gratuitement, qui est marqué dans la parabole par « l’héritage », que le fils cadet vient réclamer à son père. Dans le texte original grec, saint Luc emploie le terme « ousia » pour cette « part d’héritage »; c’est ce même mot qu’emploie la philosophie grecque pour désigner ce qu’est une réalité, on dira une « substance » ou encore « une essence »; plus sim plement: « ce qui est ». Saint Thomas d’Aquin va pousser plus loin la réflexion en disant que toute réalité ontologique tire son existence, non d’elle même, mais de ce Dieu qui se présente à Moïse comme « Celui qui est » (Ex 3, 14): c’est là le seul nom qui n’altère pas son Mystère, mais nous dit qu’Il est la Source de tout ce qui est. Lui seul peut dire: « Je suis », sans aucune limitation d’être… Son Essence, c’est son Existence elle même, dira le Docteur angélique. Notre ousia n’existerait donc pas sans le Dieu créateur, puisque c’est Lui qui nous donne d’être ce que l’on est. En ce sens, on peut dire que « l’existence précède l’essence », une formule fameuse de l’exis tentialisme moderne, mais qu’il faut entendre d’une tout autre manière en philosophie chré tienne. Pour Sartre, je fais ce que je veux de mon existence, sans nulle autre contrainte que celle que fixe ma liberté, seule étoffe de mon être, et qui n’est tributaire ni d’aucun Dieu ni d’aucune nature humaine ou essence… Dans cette attitude, on veut tout tirer à partir de soi-même: on retrouve sans peine l’orgueil du premier péché qui a poussé l’homme à vouloir se suffire à lui-même, tout comme l’enfant prodigue à dilapider son héritage en oubliant son dona teur. Si Dieu nous fait « passer du néant à l’être », c’est pour que nous en disposions librement en harmonie avec son dessein d’amour et de sa gesse. Le Père, avant de pardonner, est celui qui donne sans compter… En son Fils, son Unique Parole, Il nous a tout donné, dira encore Jean de la Croix. Le Christ vient reprendre l’œuvre du Père pour la Lui réordonner. Jésus est le « Vrai fils aîné » de notre parabole: « tout ce qui est à moi est à toi », ce sont tout à la fois les mots du Christ en saint Jean et ceux du père de notre parabole à l’adresse de son fils aîné… Le Christ rend manifeste la tendresse infinie d’un Dieu toujours fidèle à Lui-même, à sa Promesse et à son Alliance. Il nous « prodigue » sans compter son Amour. Ce retour vers le Père ne peut cepen dant se faire sans notre consentement, et im plique notre conversion: « Si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux » (Mt 18, 3). Ce pendant, celle-ci relève encore de la miséricorde du Père. Si la Tradition parle de justification in térieure par la foi, c’est que cette vertu nous rend capables d’être transformés en Dieu par l’action de Son Esprit, qui, tel le feu, peut transformer toutes choses en lui-même, pour employer une image thérésienne tiré de son Acte d’offrande. Le désir et l’accueil du don Le cœur de l’homme est ainsi appelé à accepter librement le bonheur que Dieu lui offre et qui ne peut être que le fruit de Sa grâce. Le désir et l’ac cueil reconnaissant du don de Dieu seront donc les éléments humains privilégiés du dialogue. En effet, celui qui demande ou désire le salut sauve son âme; et cela vaut pour tous les hommes; il suffit ainsi d’un instant de désir, comme pour le criminel Pranzini, que la prière de Thérèse a sauvé, non de la guillotine, mais de l’impénitence finale et de l’enfer. « La plus grande menace pour l’homme est celui de perdre Dieu », déclarait Be noît XVI. La joie du Père relève de la conscience aiguë de ce risque: « Il fallait se réjouir, car ton frère était perdu, et le voici retrouvé. » Dieu, qui est riche en miséricorde, ne peut laisser l’homme au désespoir de la mort spiri tuelle. Il est le Père prodigue d’un Amour qui ne s’éteint jamais. Non seulement il pardonne, mais il se donne lui-même sans retour. La Petite Thé rèse est un témoin sûr de sa miséricorde. Elle a compris que toute notre vie dépendait de ce Père des Lumières de qui vient tout don parfait. Et que le seul chemin pour retourner vers Lui était de recevoir de Lui tout ce qui nous est nécessaire pour vivre. Comme des enfants… Pour cela, il nous faut entrer en nous-mêmes, dans cette vie spirituelle où il s’agit de demeurer avec le Christ, à l’instar du fils cadet de notre parabole, pour y percevoir la présence de ce « Père prodigue », qui n’a cessé de manifester Son Amour tout au long de son Alliance, et reste fidèle à l’éternel dessein de Sa providence et de Sa grâce. J.-G. R. ______________________________________________________________________
Bulletin de spiritualité monastique La parabole du fils prodigue nous fait comprendre comment Dieu, créateur de toute chose, est à la recherche de l’homme. J’ai lu Le Père prodigue, un petit essai thérésien qui apporte un éclairage nouveau sur la plus fameuse des paraboles de l’Évangile. Il existe des phrases qui en un instant nous transportent dans un univers plus vaste que le nôtre. Voici Jésus assis face à des pharisiens agités. Tout le monde parle en même temps, tout le monde veut argumenter. On se coupe la parole. On hausse le ton. Alors Jésus, les yeux baissés, murmure : « Un homme avait deux fils… » L’auditoire intrigué se tait. Et Jésus énonce à mi-voix les mots ineffaçables que depuis vingt siècles nous ne cessons de relire et de méditer : « Le plus jeune dit à son père : donne-moi la part d’héritage qui me revient. Et le père leur partagea ses biens » (Lc 15, 12). Ces mots ordinaires, sans le moindre adjectif, introduisent la plus belle page de la littérature mondiale. La parabole du fils prodigue fait du charpentier de Nazareth le plus grand écrivain parmi les enfants des hommes. Mais cela finalement n’est pas très important en comparaison de l’essentiel, qui est que cette allégorie improvisée devant des pharisiens acrimonieux, subtile dans sa psychologie et magnifique dans sa composition, nous éclaire sur le mystère de l’être et de la rédemption. Elle dit tout de notre condition de créatures sauvées par un Dieu d’amour. Notre condition de créatures sauvées par un Dieu d’amour est précisément au cœur de l’essai que frère Jean-Gabriel Rueg, prieur du couvent des carmes de Toulouse, vient de publier aux éditions du Carmel. Ce petit livre dense propose « une lecture thérésienne de la parabole du fils prodigue ». Derrière un titre paradoxal, Le Père prodigue, frère Jean-Gabriel offre une réflexion savante mais non pas absconse sur le mystère de l’être et le mystère de Dieu. La parabole du fils prodigue nous fait comprendre comment Dieu, créateur de toute chose, est à la recherche de l’homme. Il est le Père prodigue qui, au-delà de tous nos refus, destine sa création au bonheur. Il est le Père patient par qui tout est grâce. Il nous suffit, chose terriblement simple, de lui dire oui. Le texte, précédé d’une préface lumineuse de Mgr Jean-Pierre Batut, évêque auxiliaire de Toulouse, apporte un éclairage nouveau sur la plus fameuse des paraboles de l’Évangile, celle qui a inspiré tant d’artistes et de saints. Le livre fourmille de références, depuis les philosophes grecs jusqu’au théologien Ratzinger. Il ne nous épargne aucun effort. Il est assurément un livre à lire crayon à la main, tant il est riche. Il est exigeant. Pour un peu, l’ouvrage finirait par faire de nous, simples lecteurs, de vrais métaphysiciens. À un certain moment, m’est venue cette image : un jeune lecteur aborde le Christ. Il se jette à ses pieds et lui demande : « Bon maître, que dois-je faire pour être un bon théologien ? – Tu le sais, répond Jésus : n’oublie pas de prier et pense à relire Bergson et Maritain. – Bergson et Maritain, je les ai lus depuis ma jeunesse, dit le lecteur. – Une seule chose te manque : vends tes livres, résilie tes abonnements en ligne et donne l’argent au Secours catholique. Puis viens et suis-moi ». Alors le jeune lecteur s’en alla tout triste, car il possédait une vaste bibliothèque. Comme il est difficile à un théologien d’entrer dans le royaume de Dieu ! Je n’insiste pas. Le livre de Jean-Gabriel Rueg tient dans une poche de pantalon et il nous affermit dans notre foi : on peut suivre le Christ sans le quitter. Xavier Patier, Toulouse._________________________________________________________
REVUE NOVA & VETERA
Fr. Jean-Gabriel RUEG, O.C.D., Le Père prodigue, Dieu toujours fidèle, Une lecture théré-sienne de la parabole du fils prodigue, Vie intérieure 31, Éd. du Carmel, Toulouse, 2025, 188 p.
Le titre de l’ouvrage ne peut manquer d’interpeller le lecteur. Attribuer au père de la parabole évangélique le qualificatif du fils prévaricateur, c’est remonter à la source même de l’histoire du salut et en offrir une clé herméneutique. En effet, pour comprendre le dévoiement de la liberté du fils prodigue, il faut d’abord saisir la prodigalité du don du père. Aussi est-ce au prisme de la libéralité de Dieu que le Frère Jean-Gabriel Rueg, prieur du couvent des carmes de Toulouse, ressaisit en une synthèse puissante tout le dessein divin de création, de rédemption et de sanctification des hommes.
Le premier chapitre se présente comme une longue méditation métaphysique sur le don de l’existence, participation à l’être même de Dieu. Cette « grâce d’exister », selon la belle ex-pression de J. Ratzinger (p. 11), constitue la perfection première de toute créature, perfection que celle-ci est incapable de produire par elle-même, mais qu’elle reçoit de Dieu. Le don de l’acte d’être « manifeste la sublime libéralité d’amour de son Généreux Auteur tout autant que la formidable puissance créatrice d’un Amour divin et personnel » (p. 37). Ce prodigieux amour ne s’impose pas à la créature, mais s’offre à son libre acquiescement. C’est le drame du fils cadet de la parabole que de revendiquer pour lui sa part d’héritage (dans le texte grec : ousia, essence ou substance) en s’émancipant de sa dépendance ontologique et filiale, à l’instar de nos premiers parents au jardin d’Éden. Le chapitre 2 nous décrit la spirale destruc-trice du péché, nous rappelant le risque immense de la perdition éternelle. Il doit être lu à la lumière du chapitre suivant, consacré à la conversion, laquelle consiste avant tout à consentir à l’amour. Notre liberté ne s’épanouit que dans le bien, souligne l’A. : « Je suis vraiment libre et je décide de la plénitude de mon existence à partir du moment où je prends la décision d’adhérer au don de la grâce » (p. 80-81). Dès lors que l’âme s’ouvre à cette grâce, elle pro-duit les fruits des vertus théologales. Les chapitres 4 à 6 peuvent être rattachés respectivement à la foi, à la charité et à l’espérance. Par le don de la foi, nous sommes justifiés, c’est-à-dire que nous participons à la justice même de Dieu. Nous ne pouvons que nous disposer à ac-cueillir ce don immérité, si bien que dans cette œuvre de conversion du cœur éclatent tout ensemble la justice et la miséricorde divines – d’où l’image thérésienne de l’ascenseur pour monter jusqu’au ciel (p. 96). Par la charité, nous demeurons en Dieu, lui rendant amour pour amour et portant du fruit pour le salut des âmes. Par l’espérance, enfin, nous sommes préser-vés d’un triple écueil : le naturalisme, la mondanité spirituelle et l’autosuffisance d’un monde émancipé de Dieu, dont l’ultime avatar est le projet prométhéen du transhumanisme. Le der-nier chapitre est une invitation à « entrer en soi-même » pour y expérimenter la présence agis-sante de Dieu, à l’école de saint Thomas d’Aquin et des maîtres du Carmel. L’A. conclut en soulignant, avec celle qu’il se plaît à appeler « le plus jeune Docteur de l’Église », que c’est notre faiblesse reconnue qui attire la miséricorde, la « bienheureuse indigence » de la créature appelant les flots de la « sainte prodigalité divine » (p. 171).
Le présent ouvrage n’offre pas seulement un riche enseignement didactique, il nous presse encore d’entrer dans la voie d’enfance spirituelle. Qu’il nous soit permis de proposer trois étapes, relevées au fil de notre lecture, de cet itinéraire de l’âme : recevoir, consentir, rendre. Explicitons : recevoir d’un Autre l’existence (p. 26), le sens de sa vie (p. 104), l’amour comme un don (p. 106), le mérite (p. 136) ou la contemplation (p. 168) comme une grâce ; consentir au salut (p. 108), à l’amour transformant (p. 122), à l’emprise de l’Esprit (p. 158) ; rendre amour pour amour (p. 125-130), rendre grâce pour tout car en définitive « tout est grâce » (p. 94) : tout vient de Dieu et tout retourne à lui (p. 54). Et puisque « la suprême ac-tion de grâce consiste précisément à recevoir ses grâces » (p. 176), nous voilà entraînés dans le circuit dynamique de l’enfance spirituelle qui se nourrit du va-et-vient entre l’accueil et la gratitude.
De ce livre où se mêlent philosophie et cinéma, théologie et littérature, le lecteur fera son miel selon son inspiration personnelle. En témoignent la préface de Mgr Jean-Pierre Batut et la postface de Michel Nodé-Langlois, l’une et l’autre remarquables. À chacun de s’approprier cette ode à la libéralité de Dieu et d’y trouver un chemin de retour vers le Père prodigue.
Fr. Robert Augé O.S.B.
Référence : L909272
Date de parution : 13.09.2023 à h:
Poids : 298 Gr.
Nb de Pages : 240
Disponible
Prix : 18,90 €
Présentation
« Tout est grâce ! » affirmait à la fin de sa vie sainte Thérèse de l'Enfant Jésus. Cependant, qui sait encore ce qu'est la grâce ? On prie la Sainte Vierge « pleine de grâce », mais nous serions bien en peine de définir ce dont il s'agit. Et surtout, et c'est le plus regrettable, chacun d'entre nous vit souvent comme s'il était « vide de grâce », irrémédiablement privé de cet appui et de cet élan, de ce souffle intérieur.
Il est devenu suspect de nos jours de s'en remettre au Ciel. L'Écriture nous dit pourtant que de la plénitude du Christ nous recevons « grâce sur grâce ». L'inventaire de tant de bienfaits amène, chemin faisant, à reconsidérer de grandes notions trop oubliées : la justification, l'état de grâce, le péché, le mérite, la prédestination, le libre arbitre, les sacrements, les charismes…
Éclairant et vivant, ce catéchisme de la grâce nourrira la méditation de celui qui souhaite ouvrir son coeur aux dons de Dieu.
Référence : L906506
Date de parution : 02.06.2022 à h:
Poids : 301 Gr.
Nb de Pages : 216
Disponible
Prix : 9,90 €
Présentation
Henri Grialou (1894-1967) se sentait « fait pour l'aventure ». Ce fou d'amour, passionné de Dieu, scrute les voies de l'Esprit Saint à travers les méandres d'une vie traversée par la souffrance et le service. Prêtre, carme, fondateur de l'Institut Notre-Dame de Vie, auteur de Je veux voir Dieu, amené à voyager de l'Orient à l'Occident, le père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus vécut plusieurs vies en une, poussé par l'unique désir de rejoindre la multitude des « âmes qui cherchent Dieu. » À elles, à chacun de nous, il ouvre le chemin de la prière silencieuse unie à l'audace évangélique ; il nous place inlassablement au coeur de la « petite voie » si chère à son « amie d'enfance », Thérèse de Lisieux. À son école, il nous apprend à ne pas craindre notre pauvreté, au contraire ! Elle ouvre sur l'amour infini qui a pour nom « miséricorde ».
Proclamé bienheureux en 2016, le père Marie-Eugène devient pour tous ceux qui l'approchent un père, un ami, un guide sûr pour voir et laisser voir Dieu.
Référence : L920004
Date de parution : 01.03.2023 à h:
Poids : 277 Gr.
Nb de Pages : 255
Disponible
Prix : 17,90 €
Présentation
A partir de 15 ans
40 étapes pour redonner aux jeunes le goût de l’aventure humaine et spirituelle ! À travers ce parcours, l’auteur, un jeune prêtre, propose à ses lecteurs de les aider à répondre à l’appel du pape François : ne pas confondre “le bonheur avec un canapé” ! L’auteur, dans un cheminement progressif, aborde des thèmes très variés : des plus pratiques comme “apprendre à gérer son temps”, “prendre soin de son corps”, aux plus spirituels comme “comprendre le dessein de Dieu ”ou “être fidèle à l’Esprit Saint”… Chaque étape, construite autour d’un enseignement et d’un défi accessible et concret invite le lecteur à prendre de nouvelles habitudes dans les différents pans de sa vie pour devenir une personne libre et heureuse. Un livre à offrir à tous les jeunes, dès 15 ans, pour les aider à devenir acteurs de leur vie et de leur relation au monde et à Dieu.
Référence : L909079
Date de parution : 01.09.2019 à h:
Poids : 255 Gr.
Nb de Pages : 135
Disponible
Prix : 16,90 €
Présentation
A partir de 11 ans
Lucien Bunel, en religion père Jacques, est né en 1900. Il devient prêtre puis religieux carme et fonde avant guerre un collège à Avon. Pendant l'occupation, il entre dans la résistance et cache des adultes et des enfants juifs. En 1944, il est arrêté et déporté d'abord à Sarrebrück puis à Mauthausen. Il se consacre jour et nuit aux autres prisonniers. Il meut d'épuisement en Autriche un mois après la libération du camp.
Louis Malle, élève au collège d'Avon à l'époque (il a alors 12 ans), a été marqué par cette arrestation qu'il raconte dans son film Au revoir les enfants.
Voici donc l'incroyable histoire du père Jacques, prêtre, déporté et Juste parmi les nations.
Référence : L999999
Date de parution : 15.01.2025 à h:
Poids : 510 Gr.
Nb de Pages : 400
Disponible
Prix : 22,90 €
Présentation
" Comme un testament laissé au peuple de Dieu " Corse Matin
" Le Souverain se raconte avec humour et sincérité."Paris Match
« Une autobiographie n'est pas une affaire privée, mais plutôt un sac de voyage. La mémoire n'est pas seulement ce dont nous nous rappelons, mais ce qui nous entoure. Elle ne parle pas uniquement de ce qui a été, mais aussi de ce qui sera. La mémoire est un présent qui n'en finit jamais de passer, dit un poète mexicain. Cela semble hier, et en réalité c'est demain. »
Récit d'une vie tout entière vouée à la foi, Espère est la première autobiographie jamais publiée par un pape de son vivant. Le pape François avait d'abord souhaité que ce document exceptionnel ne paraisse qu'après sa mort, mais les exigences de notre temps l'ont résolu à rendre public ce précieux héritage.
Dans ce livre inspiré par le désir sincère de transmettre un message d'espoir aux générations futures, le Pape François ne masque rien de sa jeunesse, de ses passions, de ses hésitations et de ses échecs. Il évoque également les enjeux majeurs de son pontificat et les valeurs qui guident son action : la paix, la justice et la fraternité.
Contre la folie de la guerre et de la destruction qui frappent notre siècle, ce « roman d'une vie » constitue un testament moral et spirituel d'une force unique.
Référence : L909190
Date de parution : 01.02.2021 à h:
Poids : 109 Gr.
Nb de Pages : 95
Disponible
Prix : 4,90 €
Présentation
Lettre Apostolique à l'occasion du 150ème anniversaire de la déclaration de saint Joseph comme patron de l'Église universelle. Le pape François publie la lettre apostolique Patris corde le 8 décembre 2020. Il ouvre ainsi une "année saint Joseph", qui s'achèvera donc le 8 décembre 2021. En effet le 8 décembre 1870, voici 150 ans, le pape Pie IX a nommé saint Joseph "patron de l'Église universelle". Nul mieux que lui ne peut nous apprendre à fréquenter Marie et Jésus, à les aimer, à les servir aussi par toute notre vie, dans nos tâches de la vie quotidienne vécues par amour de Dieu. Cette année saint Joseph peut nous servir d'apprentissageet nous aider à nous familiariser avec le saint patriarche.
Décret des indulgences pour l'Année Saint Joseph.
Commentaire de Mgr Dominique Le Tourneau.
Suivi des textes des papes sur saint Joseph et des plus belles prières à Saint Joseph.