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votre recherche : philosophie
Edith Stein, la grâce devant soi
Référence : ELCV_STEIN_GRA
Date de parution : 31.03.2019
Poids : 227 Gr.
Nb de Pages : 155
Disponible
Prix : 17,50 €
Présentation
D'origine juive mais sans pratique cultuelle, l'athéisme d'Edith Stein se heurte à sa quête de vérité, jusqu'au jour où la lecture de l'Autobiographie de Thérèse d'Avila lui apporte la grâce de la Révélation. L'auteur interroge le processus de la conversion : comment la grâce est accueillie par la personne au regard de sa situation spirituelle initiale et de son environnement familial avec ses traditions. Au delà de l'histoire emblématique d'Edith, juive convertie au catholicisme dans un contexte historique totalitaire, ce livre met en lumière les mécanismes de la conversion et la place essentielle de la liberté pour choisir d'adherer à la grâce.
Le parcours spirituel d'Edith Stein est singulier parce qu'intimement lié à son histoire familiale et à sa réflexion philosophique.
Référence : L905801
Date de parution : 01.01.2008
Poids : 835 Gr.
Nb de Pages : 614
Disponible
Prix : 52,00 €
Présentation
En 1933, Edith rassemble les souvenirs de sa mère et apporte son propre témoignage sur la vie d'une famille juive. Comme elle le souligne dans son avant-propos, elle n'entend pas faire une apologie du judaïsme, mais raconter avec fidélité ce qu'il lui a été donné de vivre en tant que fille d'Israël : « Car, nous qui avons grandi dans le judaïsme, nous avons le devoir de porter témoignage. » Le lien profond qui l'unissait à son peuple donne relief et fraîcheur à son récit, tandis qu'elle évoque ses années d'enfance et de jeunesse, jusqu'à sa thèse de philosophie brillamment soutenue en 1916. C'est tout le judaïsme allemand de ces années d'avant la Première Guerre mondiale, la floraison de l'école phénoménologique de Göttingen et la terrible aventure de la guerre qu'elle décrit avec réalisme et sobriété. Témoignage étonnant, bouleversant, inachevé. « Vie d'une famille juive » s'interrompt brusquement : la Gestapo vient arrêter Edith le 2 août 1942 pour la déporter vers Auschwitz-Birkenau avec sa sœur Rosa.
Référence : L905530
Date de parution : 01.06.2008
Poids : 335 Gr.
Nb de Pages : 241
Disponible
Prix : 25,00 €
Présentation
L'"art d'éduquer" constitue le point focal où viennent s'unifier la démarche philosophique, la recherche anthropologique et le parcours spirituel d'Edith Stein. En envisageant l'éducation comme cet art qui participe d'une véritable recréation de l'homme, Edith nous convie, avec une audace toute prophétique, à la contempler comme un service éminent de la dignité de la personne, et à la vivre comme un geste anthropologique intégral. Une éducation attentive à l'unicité de la personne et à sa dimension communautaire, respectueuse de sa vocation naturelle et surnaturelle.
Référence : EL_RET_BOSSUET
Date de parution : 22.05.2024
Poids : 240 Gr.
Nb de Pages : 192
Disponible
Prix : 16,90 €
Présentation
Célèbre pour ses sermons et ses oraisons funèbres devant les Grands de la Cour, Mgr Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704) est aussi un auteur spirituel, voire mystique, méconnu. Ses Élévations sur les mystères et ses Méditations sur l’Évangile, fruits de la sagesse du vieil évêque, sont pourtant l’occasion de riches méditations spirituelles où le désir de Dieu se trouve verbalisé et comme dilaté. La ferveur s’y allie à l’intelligence pour dégager la cohérence des saintes Écritures. Orchestrés ici pour accompagner cinq jours de retraite, ses extraits les plus beaux guident le lecteur du néant de la gloire humaine vers la grandeur du salut ; ils soulignent avec finesse comment Dieu s’approche des âmes dont il désire être aimé. Il les attire à lui tout en s’en retirant, pour mieux susciter une recherche ardente. Ces pages aident le fidèle à s’enraciner en Dieu par une prière confiante afin de demander la grâce d’aimer comme le Christ.
recension juillet 2025 de Sébastien Lapaque
"On reconnaît le savant de grand style à sa capacité à parler simplement de ses sujets de recherches érudites. Voyez Agnès Lachaume, auteure d'une thèse de doctorat intitulée "Le Langage du désir chez Bossuet", soutenue en 2014. Dans Avec Bossuet, chercher à vivre la Parole de Dieu, cette professeure dotée de l'art précieux de transmettre promène ses lecteurs dans des pages méconnues de l’œuvre de l'évêque de Meaux comme dans un jardin à la française"
p. 432 : "Les anges, les prophéties, la Trinité, le péché originel : avec Pascal, Bossuet aime sonder ces mystères qui nous sont moins incompréhensibles que nous ne serions incompréhensibles sans eux".
A écouter les émissions sur RADIO PRÉSENCE TOULOUSE : (cliquez sur ces liens)
Avec Bossuet chercher à vivre la parole de Dieu (Volet 1) - Radio Présence
Rappelle-toi que tu es mortel (Volet 2) - Radio Présence
Ordonnance médicale de Bossuet (Volet 3) - Radio Présence
Attirer Dieu en son âme par le silence avec Bossuet (Volet 4) - Radio Présence
Avancer malgré votre imperfection (Volet 5) - Radio Présence
Référence : ELVI_PERE
Date de parution : 28.03.2025
Poids : 220 Gr.
Nb de Pages : 192
Disponible
Prix : 22,00 €
Présentation
Nous connaissons la magnifique parabole du fils prodigue, mais l’auteur en prolonge la lecture pour regarder le Père Prodigue qui s’y révèle: prodigue dans son amour fidèle pour nous, dans sa miséricorde infinie. Ce texte nous est montré comme étant la base même de notre foi, soulignant le fondement de notre existence naturelle et spirituelle. Un principe de vie pour nous, enfants de Dieu. L’inépuisable parabole du retour de l’enfant prodigue (Luc, chap. 15) résume à elle seule la nouveauté du Nouveau testament et la rédemption universelle que le Christ Jésus vient apporter à toute l’humanité. Ce texte constitue comme un sommet de la révélation divine, et de la paternité d’un Dieu qui ne cesse de vouloir nous prodiguer son Amour, sa miséricorde infinie. L’auteur en fait la lecture dans une perspective à la fois philosophique, théologique et mystique afin d’en mieux percevoir toute la richesse. La réflexion se déploie en effet sur le double plan de la foi et de l’anthropologie chrétienne, tant cette parabole est une synthèse de l’existence du Dieu biblique et de la relation qu’Il entretient de toute éternité avec les créatures humaines, avec chacun de nous. Nous pénétrons le mystère de l’Alliance, ancienne et nouvelle, don d’Amour donné, librement consenti, accueilli par la grâce. De la théologie? pas tant qu’une méditation pour retrouver avec gratitude la source de notre foi.
Cliquez sur ce lien pour écouter l'émission du Frère Jean-Gabriel au sujet du Père prodigue : Le Père prodigue, fidèle et miséricordieux - Radio Présence
Relue à l’aide de sainte Thérèse de Lisieux, la parabole du fils prodigue (cf. Lc 15, 11-32) nous enseigne que c’est vraiment Dieu qui est en fait le « Père prodigue ». Le père Rueg, carme de Toulouse, vient d’écrire un bel essai sur ce thème, il nous en fait ici une synthèse. par Fr. JEAN-GABRIEL RUEG, OCD «L’enfance spirituelle, c’est la conscience de la gratuité de la rédemption et la recherche de ce don comme gratuit », écrivait André Combes dans son Introduction à la spiritualité de sainte Thérèse de l’Enfant-Jé sus. Cette conscience a en partie motivé l’écri ture de cet ouvrage (1), qui se veut être « une lec ture thérésienne » de la parabole dite « du fils prodigue » dans le chapitre 15 de saint Luc. La conscience claire que tout, dans notre vie chré tienne, relève des libéralités d’un Dieu qui désire nous prodiguer gracieusement ses bienfaits. À commencer par sa création, dont Il est le Prin cipe. Le premier don que Dieu nous fait, c’est en effet « la grâce d’exister ». L’épître aux Romains (4, 17) rappelle que Dieu « appelle à l’existence ce qui n’existe pas », tandis que la métaphysique chrétienne atteste que le don de l’être constitue la première alliance où Dieu se dit. Car nous n’avons été créés, selon saint Jean de la Croix, que par et pour son Amour. La parabole du fils prodigue n’est donc pas à lire « comme une anecdote illustrative, mais comme une véritable fresque de l’histoire de l’humanité dans les heurs et malheurs de son alliance avec Dieu » (préface). Tout commence en effet par « le don de notre être », que Dieu nous fait, gratuitement, qui est marqué dans la parabole par « l’héritage », que le fils cadet vient réclamer à son père. Dans le texte original grec, saint Luc emploie le terme « ousia » pour cette « part d’héritage »; c’est ce même mot qu’emploie la philosophie grecque pour désigner ce qu’est une réalité, on dira une « substance » ou encore « une essence »; plus sim plement: « ce qui est ». Saint Thomas d’Aquin va pousser plus loin la réflexion en disant que toute réalité ontologique tire son existence, non d’elle même, mais de ce Dieu qui se présente à Moïse comme « Celui qui est » (Ex 3, 14): c’est là le seul nom qui n’altère pas son Mystère, mais nous dit qu’Il est la Source de tout ce qui est. Lui seul peut dire: « Je suis », sans aucune limitation d’être… Son Essence, c’est son Existence elle même, dira le Docteur angélique. Notre ousia n’existerait donc pas sans le Dieu créateur, puisque c’est Lui qui nous donne d’être ce que l’on est. En ce sens, on peut dire que « l’existence précède l’essence », une formule fameuse de l’exis tentialisme moderne, mais qu’il faut entendre d’une tout autre manière en philosophie chré tienne. Pour Sartre, je fais ce que je veux de mon existence, sans nulle autre contrainte que celle que fixe ma liberté, seule étoffe de mon être, et qui n’est tributaire ni d’aucun Dieu ni d’aucune nature humaine ou essence… Dans cette attitude, on veut tout tirer à partir de soi-même: on retrouve sans peine l’orgueil du premier péché qui a poussé l’homme à vouloir se suffire à lui-même, tout comme l’enfant prodigue à dilapider son héritage en oubliant son dona teur. Si Dieu nous fait « passer du néant à l’être », c’est pour que nous en disposions librement en harmonie avec son dessein d’amour et de sa gesse. Le Père, avant de pardonner, est celui qui donne sans compter… En son Fils, son Unique Parole, Il nous a tout donné, dira encore Jean de la Croix. Le Christ vient reprendre l’œuvre du Père pour la Lui réordonner. Jésus est le « Vrai fils aîné » de notre parabole: « tout ce qui est à moi est à toi », ce sont tout à la fois les mots du Christ en saint Jean et ceux du père de notre parabole à l’adresse de son fils aîné… Le Christ rend manifeste la tendresse infinie d’un Dieu toujours fidèle à Lui-même, à sa Promesse et à son Alliance. Il nous « prodigue » sans compter son Amour. Ce retour vers le Père ne peut cepen dant se faire sans notre consentement, et im plique notre conversion: « Si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux » (Mt 18, 3). Ce pendant, celle-ci relève encore de la miséricorde du Père. Si la Tradition parle de justification in térieure par la foi, c’est que cette vertu nous rend capables d’être transformés en Dieu par l’action de Son Esprit, qui, tel le feu, peut transformer toutes choses en lui-même, pour employer une image thérésienne tiré de son Acte d’offrande. Le désir et l’accueil du don Le cœur de l’homme est ainsi appelé à accepter librement le bonheur que Dieu lui offre et qui ne peut être que le fruit de Sa grâce. Le désir et l’ac cueil reconnaissant du don de Dieu seront donc les éléments humains privilégiés du dialogue. En effet, celui qui demande ou désire le salut sauve son âme; et cela vaut pour tous les hommes; il suffit ainsi d’un instant de désir, comme pour le criminel Pranzini, que la prière de Thérèse a sauvé, non de la guillotine, mais de l’impénitence finale et de l’enfer. « La plus grande menace pour l’homme est celui de perdre Dieu », déclarait Be noît XVI. La joie du Père relève de la conscience aiguë de ce risque: « Il fallait se réjouir, car ton frère était perdu, et le voici retrouvé. » Dieu, qui est riche en miséricorde, ne peut laisser l’homme au désespoir de la mort spiri tuelle. Il est le Père prodigue d’un Amour qui ne s’éteint jamais. Non seulement il pardonne, mais il se donne lui-même sans retour. La Petite Thé rèse est un témoin sûr de sa miséricorde. Elle a compris que toute notre vie dépendait de ce Père des Lumières de qui vient tout don parfait. Et que le seul chemin pour retourner vers Lui était de recevoir de Lui tout ce qui nous est nécessaire pour vivre. Comme des enfants… Pour cela, il nous faut entrer en nous-mêmes, dans cette vie spirituelle où il s’agit de demeurer avec le Christ, à l’instar du fils cadet de notre parabole, pour y percevoir la présence de ce « Père prodigue », qui n’a cessé de manifester Son Amour tout au long de son Alliance, et reste fidèle à l’éternel dessein de Sa providence et de Sa grâce. J.-G. R. ______________________________________________________________________
Bulletin de spiritualité monastique La parabole du fils prodigue nous fait comprendre comment Dieu, créateur de toute chose, est à la recherche de l’homme. J’ai lu Le Père prodigue, un petit essai thérésien qui apporte un éclairage nouveau sur la plus fameuse des paraboles de l’Évangile. Il existe des phrases qui en un instant nous transportent dans un univers plus vaste que le nôtre. Voici Jésus assis face à des pharisiens agités. Tout le monde parle en même temps, tout le monde veut argumenter. On se coupe la parole. On hausse le ton. Alors Jésus, les yeux baissés, murmure : « Un homme avait deux fils… » L’auditoire intrigué se tait. Et Jésus énonce à mi-voix les mots ineffaçables que depuis vingt siècles nous ne cessons de relire et de méditer : « Le plus jeune dit à son père : donne-moi la part d’héritage qui me revient. Et le père leur partagea ses biens » (Lc 15, 12). Ces mots ordinaires, sans le moindre adjectif, introduisent la plus belle page de la littérature mondiale. La parabole du fils prodigue fait du charpentier de Nazareth le plus grand écrivain parmi les enfants des hommes. Mais cela finalement n’est pas très important en comparaison de l’essentiel, qui est que cette allégorie improvisée devant des pharisiens acrimonieux, subtile dans sa psychologie et magnifique dans sa composition, nous éclaire sur le mystère de l’être et de la rédemption. Elle dit tout de notre condition de créatures sauvées par un Dieu d’amour. Notre condition de créatures sauvées par un Dieu d’amour est précisément au cœur de l’essai que frère Jean-Gabriel Rueg, prieur du couvent des carmes de Toulouse, vient de publier aux éditions du Carmel. Ce petit livre dense propose « une lecture thérésienne de la parabole du fils prodigue ». Derrière un titre paradoxal, Le Père prodigue, frère Jean-Gabriel offre une réflexion savante mais non pas absconse sur le mystère de l’être et le mystère de Dieu. La parabole du fils prodigue nous fait comprendre comment Dieu, créateur de toute chose, est à la recherche de l’homme. Il est le Père prodigue qui, au-delà de tous nos refus, destine sa création au bonheur. Il est le Père patient par qui tout est grâce. Il nous suffit, chose terriblement simple, de lui dire oui. Le texte, précédé d’une préface lumineuse de Mgr Jean-Pierre Batut, évêque auxiliaire de Toulouse, apporte un éclairage nouveau sur la plus fameuse des paraboles de l’Évangile, celle qui a inspiré tant d’artistes et de saints. Le livre fourmille de références, depuis les philosophes grecs jusqu’au théologien Ratzinger. Il ne nous épargne aucun effort. Il est assurément un livre à lire crayon à la main, tant il est riche. Il est exigeant. Pour un peu, l’ouvrage finirait par faire de nous, simples lecteurs, de vrais métaphysiciens. À un certain moment, m’est venue cette image : un jeune lecteur aborde le Christ. Il se jette à ses pieds et lui demande : « Bon maître, que dois-je faire pour être un bon théologien ? – Tu le sais, répond Jésus : n’oublie pas de prier et pense à relire Bergson et Maritain. – Bergson et Maritain, je les ai lus depuis ma jeunesse, dit le lecteur. – Une seule chose te manque : vends tes livres, résilie tes abonnements en ligne et donne l’argent au Secours catholique. Puis viens et suis-moi ». Alors le jeune lecteur s’en alla tout triste, car il possédait une vaste bibliothèque. Comme il est difficile à un théologien d’entrer dans le royaume de Dieu ! Je n’insiste pas. Le livre de Jean-Gabriel Rueg tient dans une poche de pantalon et il nous affermit dans notre foi : on peut suivre le Christ sans le quitter. Xavier Patier, Toulouse._________________________________________________________
REVUE NOVA & VETERA
Fr. Jean-Gabriel RUEG, O.C.D., Le Père prodigue, Dieu toujours fidèle, Une lecture théré-sienne de la parabole du fils prodigue, Vie intérieure 31, Éd. du Carmel, Toulouse, 2025, 188 p.
Le titre de l’ouvrage ne peut manquer d’interpeller le lecteur. Attribuer au père de la parabole évangélique le qualificatif du fils prévaricateur, c’est remonter à la source même de l’histoire du salut et en offrir une clé herméneutique. En effet, pour comprendre le dévoiement de la liberté du fils prodigue, il faut d’abord saisir la prodigalité du don du père. Aussi est-ce au prisme de la libéralité de Dieu que le Frère Jean-Gabriel Rueg, prieur du couvent des carmes de Toulouse, ressaisit en une synthèse puissante tout le dessein divin de création, de rédemption et de sanctification des hommes.
Le premier chapitre se présente comme une longue méditation métaphysique sur le don de l’existence, participation à l’être même de Dieu. Cette « grâce d’exister », selon la belle ex-pression de J. Ratzinger (p. 11), constitue la perfection première de toute créature, perfection que celle-ci est incapable de produire par elle-même, mais qu’elle reçoit de Dieu. Le don de l’acte d’être « manifeste la sublime libéralité d’amour de son Généreux Auteur tout autant que la formidable puissance créatrice d’un Amour divin et personnel » (p. 37). Ce prodigieux amour ne s’impose pas à la créature, mais s’offre à son libre acquiescement. C’est le drame du fils cadet de la parabole que de revendiquer pour lui sa part d’héritage (dans le texte grec : ousia, essence ou substance) en s’émancipant de sa dépendance ontologique et filiale, à l’instar de nos premiers parents au jardin d’Éden. Le chapitre 2 nous décrit la spirale destruc-trice du péché, nous rappelant le risque immense de la perdition éternelle. Il doit être lu à la lumière du chapitre suivant, consacré à la conversion, laquelle consiste avant tout à consentir à l’amour. Notre liberté ne s’épanouit que dans le bien, souligne l’A. : « Je suis vraiment libre et je décide de la plénitude de mon existence à partir du moment où je prends la décision d’adhérer au don de la grâce » (p. 80-81). Dès lors que l’âme s’ouvre à cette grâce, elle pro-duit les fruits des vertus théologales. Les chapitres 4 à 6 peuvent être rattachés respectivement à la foi, à la charité et à l’espérance. Par le don de la foi, nous sommes justifiés, c’est-à-dire que nous participons à la justice même de Dieu. Nous ne pouvons que nous disposer à ac-cueillir ce don immérité, si bien que dans cette œuvre de conversion du cœur éclatent tout ensemble la justice et la miséricorde divines – d’où l’image thérésienne de l’ascenseur pour monter jusqu’au ciel (p. 96). Par la charité, nous demeurons en Dieu, lui rendant amour pour amour et portant du fruit pour le salut des âmes. Par l’espérance, enfin, nous sommes préser-vés d’un triple écueil : le naturalisme, la mondanité spirituelle et l’autosuffisance d’un monde émancipé de Dieu, dont l’ultime avatar est le projet prométhéen du transhumanisme. Le der-nier chapitre est une invitation à « entrer en soi-même » pour y expérimenter la présence agis-sante de Dieu, à l’école de saint Thomas d’Aquin et des maîtres du Carmel. L’A. conclut en soulignant, avec celle qu’il se plaît à appeler « le plus jeune Docteur de l’Église », que c’est notre faiblesse reconnue qui attire la miséricorde, la « bienheureuse indigence » de la créature appelant les flots de la « sainte prodigalité divine » (p. 171).
Le présent ouvrage n’offre pas seulement un riche enseignement didactique, il nous presse encore d’entrer dans la voie d’enfance spirituelle. Qu’il nous soit permis de proposer trois étapes, relevées au fil de notre lecture, de cet itinéraire de l’âme : recevoir, consentir, rendre. Explicitons : recevoir d’un Autre l’existence (p. 26), le sens de sa vie (p. 104), l’amour comme un don (p. 106), le mérite (p. 136) ou la contemplation (p. 168) comme une grâce ; consentir au salut (p. 108), à l’amour transformant (p. 122), à l’emprise de l’Esprit (p. 158) ; rendre amour pour amour (p. 125-130), rendre grâce pour tout car en définitive « tout est grâce » (p. 94) : tout vient de Dieu et tout retourne à lui (p. 54). Et puisque « la suprême ac-tion de grâce consiste précisément à recevoir ses grâces » (p. 176), nous voilà entraînés dans le circuit dynamique de l’enfance spirituelle qui se nourrit du va-et-vient entre l’accueil et la gratitude.
De ce livre où se mêlent philosophie et cinéma, théologie et littérature, le lecteur fera son miel selon son inspiration personnelle. En témoignent la préface de Mgr Jean-Pierre Batut et la postface de Michel Nodé-Langlois, l’une et l’autre remarquables. À chacun de s’approprier cette ode à la libéralité de Dieu et d’y trouver un chemin de retour vers le Père prodigue.
Fr. Robert Augé O.S.B.
Référence : L903515
Date de parution : 01.08.1992
Poids : 720 Gr.
Nb de Pages : 456
Disponible
Prix : 35,60 €
Présentation
L'antrophologie de Thérèse d'Avila est vigoureuse, optimiste, grandiose. Elle se présente comme une aventure invitant l'être humain à devenir un héros.
Référence : L999999
Date de parution : 01.01.2022
Poids : 400 Gr.
Nb de Pages : 307
Disponible
Prix : 19,90 €
Présentation
La petite Thérèse avait pris soin de préciser, à propos d'Histoire d'une âme, « Il y en aura pour tous les goûts, excepté pour les voies extraordinaires. »
La voie ordinaire de la sainteté par la plus grande sainte des temps modernes ! Elle concerne tous ceux qui désirent avancer dans l'amour de Dieu et du prochain et n'osaient pas jusqu'alors aspirer à la sainteté.
Écouter Thérèse en parler et la suivre pas à pas, de son enfance à son dernier souffle, voici le chemin que Véronique Gay-Crosier nous propose d'emprunter à sa suite.
Comprendre comment, dans cette courte vie, de sa toute petite enfance à son départ pour le ciel à vingt-quatre ans, la jeune Thérèse a révolutionné la conception de la sainteté par son cheminement intérieur ; par quelle innovation de charité elle a pu transfigurer la vertu et la mortification en véritable amour ; par quel regard sur les fautes, l'abandon et la faiblesse humaine, elle en fait des occasions de croissance et d'union à Dieu.
Un livre pour mieux connaître, aimer Dieu selon le coeur de Thérèse, et surtout nous confier à celle qui disait avant de partir : « Si le bon Dieu exauce mes désirs, mon Ciel se passera sur la terre jusqu'à la fin du monde. Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre. »
Référence : L905806
Date de parution : 01.10.2023
Poids : 283 Gr.
Nb de Pages : 238
Disponible
Prix : 18,90 €
Présentation
Si Edith Stein est aujourd'hui connue pour son parcours exceptionnel d'intellectuelle allemande, née juive, devenue chrétienne et carmélite, morte à Auschwitz, ce livre entend combler un manque : celui d'une introduction générale à sa philosophie, et relever un double défi : rendre abordable une pensée réputée difficile, tout en montrant sa vigueur et son actualité, à travers l'approche renouvelée qu'elle propose de la notion d'âme.
Dans un xxe siècle où l'âme a été considérée comme une notion désuète, inappropriée même pour penser l'humain, où la philosophie, les sciences humaines, et la théologie ont cru pouvoir s'en passer, Edith Stein montre au contraire que renoncer à l'âme, c'est s'empêcher de considérer certains aspects fondamentaux de la vie humaine.
À travers une démarche qui allie phénoménologie, métaphysique et mystique, et par ses talents descriptifs, elle nous rend attentifs à l'expérience vécue de l'âme, mais aussi au tragique d'une vie qui en est dénuée. Elle réveille ainsi en nous le désir de ce « supplément d'âme », qui donne à notre existence sa profondeur, sa vitalité, sa couleur et sa saveur… telle l'âme du violon qui, bien qu'à peine visible, assure l'unité de l'instrument et en déploie les résonances à tout le corps.
Référence : L905507
Date de parution : ---
Poids : 303 Gr.
Nb de Pages : 194
Disponible
Prix : 19,30 €
Présentation
La solidarité est au cœur de nos relations sociales, elle habite notre manière de " vivre ensemble ", et pourtant elle semble impalpable, échappant à nos définitions. La démarche qui part des différentes manières qu'ont les personnes de nouer des relations est fructueuse. Cette voie, initiée par Edith Stein, reconstruit les liens interpersonnels qui s'offrent à nous : la famille, l'école, le peuple, la nation, etc. Cette approche prend un relief particulier dans des sociétés marquées par le pluralisme, où l'Etat doit garantir à la fois la liberté de chacun et le bien commun nécessaire à la concorde sociale.
Référence : L901726
Date de parution : 01.06.2021
Poids : 150 Gr.
Nb de Pages : 210
Disponible
Prix : 8,90 €
Présentation
Le 13 juillet 1858, en l'église Notre-Dame d'Alençon, Louis Martin épouse Zélie Martin. Pourtant, c'est à la vie religieuse que ces deux coeurs ardents se croyaient destinés dans leur jeunesse. Mais Dieu les appelait à une autre forme de sainteté. Unis par un amour sans ombre, ils furent les parents de neuf enfants, dont Thérèse de Lisieux.
Cette biographie très vivante offre une véritable rencontre avec Louis et Zélie, premier couple canonisé par l'Eglise. Frappante de modernité, leur existence déborde d'une humanité à la fois tendre et héroïque. Au milieu des contraintes, des épreuves et des joies ordinaires de la vie de famille, ils nous montrent un chemin extraordinaire : celui d'une confiance et d'une amitié sans faille avec Dieu, toujours premier servi.
Référence : L999999
Date de parution : 19.04.2025
Poids : 180 Gr.
Nb de Pages : 147
Disponible
Prix : 11,90 €
Présentation
« Car que se passe-t-il dans ces moments pleinement attentifs ? Celui de l'artisan, celui du paysan, celui de l'écolier et de sa mère, celui de l'ouvrier, celui de l'infirmière ? Qu'est-ce qui les rend si précieux ? […] L'être humain s'y montre à son sommet, arraché et aspiré. Il laisse de côté, ne serait-ce que quelques instants, ses préoccupations médiocres, sa paresse, sa dilection pour les demi-engagements, le désordre et la dispersion de son esprit. Ici se dévoile le secret de l'attention, son trésor : elle est engagement total en faveur d'une issue qui l'aspire. Comme il y a un or du temps, il y a un or du caractère, c'est l'attention. »
Mieux qu'une démonstration, Robert Redeker opte pour une expérience, celle de l'attention, par laquelle son intériorité se dévoile à l'homme. Contre le mensonge de la réduction de l'homme à sa seule extériorité, se dresse le fait de l'attention spirituelle. Elle atteste l'existence de ce que notre siècle a cru devoir renier : la vérité, l'intériorité, l'âme, Dieu, l'homme, la beauté et la bonté.
PODCAST à ECOUTER : Eloge spirituel de l'attention - Radio Présence 2 Août 2025
Référence : L912021
Date de parution : 01.02.2024
Poids : 536 Gr.
Nb de Pages : 48
Disponible
Prix : 15,90 €
Présentation
Lorsque Pier Giorgio Frassati meurt à l'âge de 24 ans, le 4 juillet 1925, des gens de toutes conditions se pressent devant la maison familiale à Turin pour lui rendre hommage. Emporté par une poliomyélite contractée en visitant un malade, ce jeune étudiant italien, sportif, membre du tiers ordre dominicain, rayonnait d'une charité brûlante, puisée dans une foi ardente. Béatifié en 1990 par Jean-Paul II qui le donne en modèle aux jeunes, Pier Giorgio Frassati est proclamé patron des montagnards, des sportifs et des Journées mondiales de la jeunesse. Sa vie tout entière était guidée par sa devise : Verso l'alto, vers le haut.