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Textes du directeur spirituel de Thérèse d'Avila précédés d'écrits sur lui par la Madre
ISBN : 9782845901445
Disponible
Référence : L903568
Date de parution : 01.06.2010
Poids : 174 Gr.
Nb de Pages : 158

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Présentation

Textes du directeur spirituel de Thérèse d’Avila


Préface de Bernard Sesé

L’oraison est le fondement même du Carmel et l’instrument principal de la réforme de Thérèse d’Avila. Sur la formation de l’oraison thérésienne on sait toutefois peu de chose. Curieusement, il est une source essentielle que l’on néglige trop souvent, malgré les nombreuses références qu’y fait Thérèse dans ses textes : celle de son directeur spirituel le P. Balthasar Álvarez.


« J’avais un confesseur, écrit-elle dans la Viequi me mortifiait beaucoup, parfois il m’affligeait et me peinait profondément ; c’est pourtant lui, ce me semble, qui m’a fait faire les plus grands progrès. » « Il m’encourageait et m’apaisait toujours. » « Jamais il n’aurait pu tout endurer s’il eût été moins saint et si le Seigneur ne l’eût soutenu, car il devait répondre à ceux qui me croyaient perdue, et on ne le croyait pas. »


Dans ses lettres, Thérèse évoque son confesseur en l’appelant affectueusement « mon Père Balthasar Álvarez ». Il est « l’un de mes meilleurs amis », écrit-elle. « Tâchez de lui parler, c’est un saint. » On rapporte aussi ce propos : « Thérèse dit un jour à une femme de qualité que, dans ses relations avec le Père, sur les degrés et modes d’oraison, elle l’avait toujours trouvé supérieur à elle, non seulement en théorie, mais encore en pratique. »


Alvarez est l’auteur de deux courts Traités sur l’oraison et de nombreux fragment. Ce sont ces textes qui sont ici publiés pour la première fois, avec les commentaires de son biographe le jésuite Luis de la Puente. Ils sont précédés des textes de Thérèse d’Avila sur son ami et maître Balthasar Alvarez ainsi que d’une préface de Bernard Sesé, grand hispaniste et excellent connaisseur du Carmel


Les premières lignes du premier Traité sur l’oraison situent bien l’oraison telle que la conçoit Álvarez : « J’ai travaillé pendant seize ans comme un laboureur qui se donne toutes sortes de peines pour féconder son champ, sans faire néanmoins aucune récolte. […] Enfin, je rentrai en moi-même, et n’eus pas de peine à reconnaître ma folie. Il en résulta que, pendant quelques jours, ma confusion devant Dieu fut extrême. La honte m’empêchait de lever les yeux. Je n’osais plus parler, si ce n’est pour le prier de me punir, de me pardonner, de remédier à ma misère. Alors, il daigna m’admettre à un genre d’oraison plus élevé. »


L’oraison de présence, dont Thérèse fera l’exercice par excellence de sa règle inspire au P. Álvarez une confiance sans réserve. Le P. Balthasar insiste beaucoup sur ce motif fondamental : « Cette jouissance de Dieu est notre vrai bien […] Le Fils de Dieu nous a été donné afin que nous jouissions de lui, même dans la vie présente. » Il prend soin d’appuyer sa méthode d’oraison sur l’Écriture et sur les plus hautes autorités de l’Église, à commencer par saint Augustin, saint Bernard, Albert le Grand et saint Thomas d’ Aquin.

plus d'infos sur l'auteur:

Alvarez Balthasar

Né en 1533, Balthasar Álvarez fut d’abord attiré par les Chartreux puis se tourna vers la toute jeune Compagnie de Jésus, fondée en 1540. Au noviciat il se lie d’amitié avec le futur saint François Borgia. Frappés de ses dons, ses supérieurs l’envoient poursuivre des études à Burgos, puis à Avila sous la direction des dominicains. Ordonné prêtre en 1558, il est chargé dès 1559 de la direction de Thérèse d’Avila. 


Balthazar Alvarez a 26 ans, Thérèse en a 44. Les années de cette direction seront déterminantes pour Thérèse.


En 1560, Thérèse reçoit la grâce de transverbération ; elle conçoit le projet d’un monastère réformé ; elle écrit son premier poème. En 1562, elle inaugure le carmel d’Avila. Álvarez la guide, la soutient face aux critiques, l’encourage dans ses projets de fondations et l’aide à établir les nouvelles règles.


En 1574, il est nommé recteur de Salamanque et visiteur de la Province d’Aragon. Sa méthode d’oraison est mise en cause par certains théologiens et il est appelé par ses supérieurs à s’en justifier. Tout en lui demandant de ne plus enseigner que l’oraison ignatienne, le 4° Supérieur Général de la Compagnie, Mercurian, ne cessera de lui manifester sa confiance en le chargeant des missions les plus délicates.


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