L'activité des Éditions du Carmel se répartit en deux pôles. D'une part l'édition de livres et de revues : nous les concevons, les mettons en page et suivons leur impression.
D'autre part, la vente des livres que nous éditons et des ouvrages concernant le Carmel et la spiritualité chrétienne.
Qui passe par la Grande Chartreuse emporte avec lui ce goût de l'harmonie et de la simplicité qui met en état de silence et d'écoute qui résume tout le mystère de la vie des chartreux. L'auteur nous fait entrer au coeur de leur spiritualité, la recherche constante du don le plus absolu de sa vie et de son temps pour être constamment en présence du Seul.
Une réflexion sur la fécondité de Marie dans le monde en ces temps troublés et sur la participation au travail d'enfantement auquel l'Église est appelée, à travers les saints et nous mêmes, laïcs et consacrés. Une lecture des événements à la lumière de la Miséricorde.
Prier de nuit est d'abord un acte du Christ, qui aimait à se retirer sur la montagne pour prier son Père. Enracinée dans l'Ancien Testament, cette démarche est reprise par les ermites qui se retirent au désert et plus tard par le Carmel. La prière de nuit est exigeante mais elle est par-dessus tout la réponse de l'âme aimante à son Epoux que chantait saint Jean de la Croix : "Ô nuit plus aimable que l'aurore ! Ô nuit qui avez uni l'Aimé avec la bien aimée, l'aimée en l'Aimé transformée".
Du feu d'Élie au feu de la Pentecôte, c'est la même flamme qui brûle et se propage jusqu'à aujourd'hui, le même Esprit qui enflamme les cœurs. L'auteur visite toute l'histoire de l'amour de Dieu à travers celles et ceux qui ont accepté de se laisser brûler à ce feu pour mieux le répandre. Un livre dynamisant, qui renouvelle notre ardeur pour l'évangélisation.
Cet ouvrage fait suite à la Solitude pour Dieu (Eremos n°5). L'auteur, carme, étudie les diverses étapes de cette vocation particulière du retrait pour l'Église, qui sont autant d'épreuves à traverser. Non pas seul, mais à la lumière des conseils prodigués par les plus anciens Pères du désert, dans des apophtegmes savoureux. Le chemin de la solitude est ainsi balisé par trois sentences : fuis les hommes, Tais-toi, Tiens-toi tranquille.
L’homme n’est pas fait pour vivre seul. Il ne peut donc choisir la vie de solitude sans un véritable appel de Dieu. Cet appel n’isole pas celui qui le reçoit, mais le fait passer à un nouveau mode de communication avec Dieu et, en Lui, avec tous les hommes. Dans ce bref essai , l’auteur pose la question de la vie erémitique, puis envisage les moyens que l’ermite peut mettre en œuvre pour éviter les écueils de la route. Puissent ces quelques esquisses donner le goût de cette expérience spirituelle.
La vie de solitude ne peut venir d’un choix personnel. Elle est un choix de Dieu pour une fécondité au cœur de l’Église. Ce type de vocation prend source au pied de la croix, en Marie, qui en devient le modèle et l’éducatrice, comme elle le fit avec l’apôtre saint Jean. Ce livre est la suite du volume 6 : La Lumière virginisante.
Le chrétien est appelé à la virginisation spirituelle. Il y parviendra en suivant un chemin de retour à l'état de pureté originelle d'avant le péché. Sur ce chemin que la tradition nomme anachorèse, la lumière divine est à l'oeuvre pour purifier, illuminer, attirer, féconder son âme.
Pour appréhender le monde extérieur, nos cinq sens physiques sont comme des fenêtres ouvertes. De manière analogique notre intériorité dispose de "sens spirituels" qui nous orientent dans notre marche vers Dieu.
Celui qui est appelé à vivre dans la solitude a pour premier devoir de s'enclore en Dieu comme en son jardin d'ermitage. La clôture ne devient effective que lorsque tout son être est passé en Dieu. Les sentiments spirituels du Christ, les mouvements de son coeur, deviennent siens. Il partage ainsi son amour des hommes jusqu'au total don de soi. Le jardin clos de son âme atteint alors la maturité : il exhale ses parfums et donne ses fruits. Par lui, le Seigneur nourrit, vitalise et régénère l'Eglise.
La parole du Seigneur fut adressée à Élie en ces termes : « Va-t’en d’ici, dirige-toi vers l’orient et cache-toi au torrent de Kerith...Tu boiras au torrent et j’ordonne aux corbeaux de te donner à manger là-bas. » (1R 17,2-4) Le texte que propose ce volume est un petit joyau, considéré pendant tout le Moyen-Âge comme la charte spirituelle de l’Ordre du Carmel. Sous la forme d’un commentaire spirituel des premiers versets du cycle d’Élie, il évoque l’idéal carmélitain d’union à Dieu dans la solitude du cœur et le détachement. Nombreux sont ceux qui se sont désaltérés à cette source, y retrouvant avec bonheur la sève contemplative et érémitique de la grâce du Carmel.
L’appel du désert ne vient pas d’une volonté personnelle mais de l’Esprit. Comme pour le Christ, il pousse certains en cette solitude pour y apprendre, dans la lutte contre les tentations, à faire le choix de Dieu. Ils y découvrent la nécessité de la simplicité et de l’humilité pour résister aux tentations et faire le choix de l’Amour. Alors s’éveille en eux l’heureux désir d’être consumés pour l’Église dans la monotonie de la solitude et la vigilance de la prière d’union.