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L'activité des Éditions du Carmel se répartit en deux pôles. D'une part l'édition de livres et de revues : nous les concevons, les mettons en page et suivons leur impression.
D'autre part, la vente des livres que nous éditons et des ouvrages concernant le Carmel et la spiritualité chrétienne.
Marcelle Auclair qui a traduit ses oeuvres complètes proposées ici et lui a consacré une biographie fameuse, l'appelait la "Dame errante de Dieu" : Thérèse d'Avila (1515-1582) s'impose comme une des grandes figures de la mystique et de la culture espagnole, qui va marquer à jamais la spiritualité du Carmel. Jusqu'à aujourd'hui, elle continue de fasciner les spécialistes du religieux, les psychanalystes ou les artistes par son "excès" mystique doublé d'un grand sens de l'action concrète, que traduiront ses nombreuses fondations de communautés de carmélites.
Le premier tome des Oeuvres complètes de Thérèse d'Avila permet de découvrir également une grande écriture, une capacité d'expression psychologique et spirituelle à la mesure de son expérience de Dieu.
"Plaise à Notre-Seigneur puisque je ne recherche en rien mon profit, mais sa louange et sa gloire (et l'on verra ici bien des raisons de le louer) que le lecteur ne cherche pas à m'en attribuer, ce serait contraire à la vérité : qu'il demande plutôt à Sa Majesté de me pardonner d'avoir si mal usé de ses grâces." Ainsi commence le Livre des Fondations qui ouvre le second volume des Oeuvres complètes de Thérèse d'Avila (1515-1582) traduites par Marcelle Auclair. Un tome qui met en valeur les talents de fondation de sainte Thérèse, son sens du récit tout autant que sa quête mystique qui se déploie ici dans Le Château intérieur et dans ses grands poèmes.
Thérèse ne se donnait jamais la peine de polir une phrase Elle écrit "chose" chaque fois que le mot propre ne lui vient pas immédiatement à l'esprit, elle ne s'embarrasse pas de formules conventionnelles, son style n'est pas "coulant", mais abrupt.. Cela dit, quand elle veut séduire, avec quel art de plaire elle donne à sa phrase un ton de voix ! Ses lettres à Philippe II, au Supérieur général du Carmel, Rubeo, sont des chefs-d'œuvre d'ardeur et de grandeur, sans qu'elle perde rien de sa spontanéité..
Cette autobiographie de Thérèse d'Avila est un livre unique en son genre, car il est constitué à la fois du récit d'une confession et des leçons d'un docteur en spiritualité. Profond, délicat et intense, c'est un chef-d'oeuvre parmi les récits mystiques ; il réunit la lucidité et l'humilité d'une conversion tardive et l'expérience hors du commun d'une réformatrice qui explora un chemin spirituel inédit. La grande force de la Sainte, c'est qu'elle nous jette en plein surnaturel et nous en parle directement, comme d'une réalité qu'elle a expérimentée.
Dans cette autobiographie spirituelle Thérèse d'Avila montre la valeur providentielle de tout ce qui lui arrive (son entrée au couvent, la grave maladie qui la frappe, ses visions, sa réforme du Carmel). Elle a su unir, en un rare équilibre, spiritualité et action. Si ce texte est toujours lu avec passion, y compris par ceux qui ne partagent pas la foi de son auteur, c'est en raison de sa portée universelle et de son originalité : l'exploration, par une femme, de son espace intérieur. On découvre ainsi derrière la grande mystique, un grand auteur.
Dans sa vie personnelle comme dans ses fondations, Thérèse a toujours refusé la médiocrité, la frilosité et la fatalité. Elle ne peut accepter ou supporter les demi-mesures. Dans sa quête de Dieu comme dans les décisions et les travaux de tous les jours, elle ne peut envisager que le "chemin de la perfection". Y a-t-il un secret de la "perfection" ? Oui, dit Thérèse : sortir de soi, de son "point d'honneur", pour laisser toute la place à Dieu et au prochain. Le Chemin de la perfection, présenté modestement comme "quelques pensées sur l'oraison", apprend à tout chrétien "l'art de traiter avec Dieu" et de vivre avec le prochain.
Dans sa vie personnelle comme dans ses fondations, Thérèse a toujours refusé la médiocrité, la frilosité et la fatalité. Elle ne peut accepter ou supporter les demi-mesures. Dans sa quête de Dieu comme dans les décisions et les travaux de tous les jours, elle ne peut envisager que le "chemin de la perfection". Y a-t-il un secret de la "perfection" ? Oui, dit Thérèse : sortir de soi, de son "point d'honneur", pour laisser toute la place à Dieu et au prochain. Le Chemin de la perfection, présenté modestement comme "quelques pensées sur l'oraison", apprend à tout chrétien "l'art de traiter avec Dieu" et de vivre avec le prochain.
"Celui qui m'a ordonné cet écrit m'a dit que les Soeurs de nos monastères ont besoin qu'on leur explique certaines difficultés relatives à l'oraison ; il a pensé qu'elles comprendraient mieux le langage d'une femme, et que, vu leur amour pour moi, mes paroles leur seraient plus efficaces que d'autres ; il est persuadé que cet écrit aura quelque importance pour elles, si je réussis dans mon exposé. Voilà pourquoi c'est à elles que je l'adresse". Et à travers elles, c'est à nous tous que ce chef-d'oeuvre de la littérature mystique est adressé.
Ce volume réunit Les Fondations, rédigées durant les dix dernières années de la vie de Thérèse (1573-1582), les Actes et Mémoires, ensemble de divers documents datés de 1561 à 1581, les Poésies ainsi que le récit de la fondation de Grenade, rédigé par la mère Anne de Jésus à la demande de Thérèse. Le récit des Fondations souvent méconnu et tenu pour un écrit secondaire ou une simple épopée, est l'un des plus délicieux de la littérature espagnole. Thérèse écrivait au père Jérôme Gratien : « Je crois que vous aurez plaisir à le lire, car vraiment c'est savoureux » (lettre 138, 1, du 31 octobre 1576).
Ce texte permet au lecteur de découvrir les chemins qu'emprunta Thérèse d'Avila, femme simple aux prises avec les puissants de son siècle - le Roi, l'Église, l'Inquisition -, pour vivre une expérience mystique incomparable et, en même temps, fonder des couvents et diriger une réforme religieuse. La traduction d'Aline Schulman, tranche par sa beauté sur celles parues au fil des siècles et en restitue toute la modernité.
Les 365 pensées de sainte Thérèse d'Ávila réunies dans ce livre – tirées de ses oeuvres mystiques, prières, poèmes, lettres, autobiographie – nous font redécouvrir la réformatrice du Carmel, à la fois spirituelle et humaine. Chacun pourra y trouver un chemin de vie. Jour après jour, redécouvrons une figure majeure de la spiritualité chrétienne, première femme reconnue docteur de l'Église catholique.
365 courts textes qui permettent au lecteur de traverser toute l'oeuvre de la plus grande mystique de l'histoire chrétienne. Une façon simple de parcourir ses écrits, d'en percevoir la beauté, la profondeur. Et de comprendre toute la nouveauté de son voyage intérieur.
Ainsi parlait - Así hablaba - Thérèse d'Avila : tel est le titre de cet ouvrage. Comment lire les textes de la Sainte au plus près de l'original ? Peu de personnes lisent les textes de Thérèse dans leur original en castillan. Comment faire découvrir au plus grand nombre, l’extraordinaire personnalité de la Madre, si étonnante de simplicité et d’énergie ? C’est en réfléchissant à cette question, qu'est néee l’idée de cette nouvelle collection, Ainsi parlait, dont le volume consacré à Thérèse d’Avila constitue le numéro 1. L'ouvrage présente un choix de quelques 200 citations clefs de Thérèse en castillan et en français. La traduction de Bernard Sesé, grand hispaniste et spécialiste du Carmel, permettent au lecteur de bénéficier pleinement de l’original et de retrouver la voix de la Madre.
La collection Sources mystiques propose de redécouvrir les trois oeuvres majeures de la célèbre mystique espagnole, dans leur toute première traduction française. Due à la plume de Jean de Brétigny, qui fut aussi une des chevilles ouvrières de l'introduction du Carmel thérésien en France (1604), cette traduction très proche du texte source fut aussi le texte lu par toute la première génération mystique française du XVIIe siècle.
Traduction française de Jean de Brétigny (1601). La collection Sources mystiques propose de redécouvrir les trois oeuvres majeures de la célèbre mystique espagnole, dans leur toute première traduction française. Due à Jean de Brétigny, personnage capital de l’introduction du Carmel thérésien en France (1604), cette traduction très proche du texte source fut celle lue par la première génération mystique française du XVIIe siècle, de saint François de Sales à sainte Marie de l’Incarnation.
Les Demeures ou Château de l’âme furent rédigées pas la sainte d’Avila au soir de sa vie. L’ouvrage a fait date dans la littérature mystique, par sa description très précise des états d’oraison les plus avancés. Si l’on veut bien accepter de se laisser dérouter par la pensée de Thérèse, toute en intuitions jaillissantes, on parcourra avec plaisir et grand profit la succession de ces sept Demeures, au fil d’un voyage qui révélera au lecteur les replis les plus secrets de son âme.
La collection Sources mystiques propose de redécouvrir les trois oeuvres majeures de la célèbre mystique espagnole, dans leur toute première traduction française. Due à Jean de Brétigny, personnage capital de l'introduction du Carmel thérésien en France (1604), cette traduction très proche du texte source fut celle lue par la première génération mystique française du XVIIe siècle, de saint François de Sales à sainte Marie de l'Incarnation, génération qui reconnaissait déjà que sainte Thérèse était la référence majeure en matière d'oraison.
De quoi parlent ces Méditations ? Thérèse appelle. Elle appelle Dieu, elle appelle son âme, elle appelle le lecteur. Elle se plaint de l'absence de Dieu, une absence d'amour. "O mon Dieu, vous nous blessez par les traits de votre amour et ne nous guérissez point...Mais qu'il en soit ainsi, mon Dieu, puisque vous le voulezet que je ne veux que ce que vous voulez."
Ces petites chansons carmélitaines sont issues des poésies de Thérèse d'Avila et expriment des instants de bonheur de la religieuse qui aimait chanter sur la route lors de ses visites dans les couvents.