pour vous garer : passer le portail et aller jusqu'au parking au pied du Couvent, vous y êtes !
Frais de port GRATUITS
Les frais de port sont gratuits pour toute commande supérieure à 150 €.
Pour les commandes de 150 € à 200 € tout colis aura une participation aux frais d'emballage de 3.00 €
Aucun frais pour une commande de 200 € ou plus
Qui sommes-nous ?
L'activité des Éditions du Carmel se répartit en deux pôles. D'une part l'édition de livres et de revues : nous les concevons, les mettons en page et suivons leur impression. D'autre part, la vente des livres que nous éditons et des ouvrages concernant le Carmel et la spiritualité chrétienne.
Éditions du Carmel
33 Avenue Jean RIEUX
31500 TOULOUSE - France
Vous souhaitez proposer un ouvrage aux Éditions du Carmel en vue d’une publication ?
Vous pouvez envoyer votre manuscrit dactylographié et imprimé sur papier à l’adresse suivante : Directeur des Éditions du Carmel 33 avenue Jean Rieux 31500 TOULOUSE
L’éditeur n’est pas responsable des manuscrits qui lui sont adressés, merci donc de ne pas envoyer d’originaux.
Les manuscrits envoyés par mail ne seront pas lus par le comité de lecture. Seuls les manuscrits imprimés sur papier et répondant aux critères suivants seront examinés :
Manuscrit relié
Format Word, corps 12
Pages numérotées
Ils doivent aussi être accompagnés de :
un synopsis
un CV
une enveloppe retour affranchie de la taille et du poids de votre manuscrit, libellée à vos nom et adresse.
Protection de l’œuvre :
En nous envoyant votre projet éditorial, vous nous garantissez en être l'auteur ou l'ayant droit. Les Éditions du Carmel s’engagent à respecter le code de la propriété intellectuelle et à ne pas reproduire votre manuscrit sans votre accord.
Il vous est possible de protéger votre manuscrit en l’adressant à : - La Société des gens de Lettres (SGDL), dont le siège social est situé à Paris (75014) – Hôtel de Massa, 38 rue du Faubourg St Jacques. - La Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD), dont le siège social est situé à Paris (75009) – 11 rue Ballu.
Réponse de l’éditeur :
Vous recevrez une réponse sous 1 à 3 mois après réception de votre texte. Passé ce délai, votre manuscrit vous sera renvoyé par la poste ou sera détruit (si vous n’avez pas joint une enveloppe retour affranchie de la taille et du poids de votre manuscrit, et libellée à vos nom et adresse, avec votre manuscrit).
votre recherche : médiation
La médiation maternelle de Marie
Référence : ELRC_MEDIAT
Date de parution : 19.09.2019
Poids : 432 Gr.
Nb de Pages : 310
Disponible
Prix : 18,00 €
Présentation
L'histoire de la spiritualité montre que la Vierge Marie accompagne toujours les chrétiens dans leur cheminement vers Dieu. Maria Petÿt (+1677), tertiaire carmélitaine, inaugure une étape décisive de l'histoire de la spiritualité mariale. Elle témoigne d'une manière inédite d'un vivre en Dieu et en Marie par transformation d'amour : c'est la" vie mariale" ou "vie mariforme". Objet en son temps de discrédit, l'expérience de Maria Petÿt, exposée et théorisée par son père spirituel dans La vie mariforme, relève en réalité d'un authentique degré supérieur de vie mystique. Avant même Grignion de Montfort, cette femme avait exprimé ce que signifie une vie en Dieu avec la Vierge Marie. C'est la spiritualité de cette pionnière originale qui est ici présentée.
Auteur de plusieurs ouvrages de théologie et de spiritualité, Ollivier Guillou signe un livre important sur la maternité spirituelle et ses multiples attendus théologiques.
Au xviie siècle, une laïque flamande du Tiers-Ordre carmélitain, Maria Petÿt (1623-1677), expérimente une voie nouvelle de l’union à Dieu qu’est « la vie mariforme ». « Conformation » à la Vierge Marie, davantage qu’« imitation », ce chemin unitif consiste à vivre « dans, avec, pour et par Marie » (p. 40) selon la définition qu’en opère son confesseur et directeur de conscience, le théologien Michel de Saint-Augustin (1633-1684). La vie mariale vécue par la tertiaire flamande au grand siècle offre ainsi à la théologie spéculative une première mise en forme que son auteur tente de théoriser. Art divin d’aimer Dieu en son Fils par la grâce du Saint-Esprit sous la conduite de la Vierge Marie, la vie mariforme, selon l’hapax théologique forgé par le carme Michel de Saint-Augustin, fait ainsi l’objet d’une première esquisse théologique. En son acmé, cette vie conduit l’âme à l’union divine, lorsque l’âme se transforme en épouse au seuil de la chambre où se trouve l’époux divin selon l’armature donnée par le Cantique des Cantiques. Avec la plume d’un théologien qui tente de donner une forme littéraire à l’expérience de sa dirigée, le carme transcrit ainsi les premières lignes d’une authentique modalité de la grâce communiquée par la Vierge en tant qu’épouse de Dieu. Dans son célèbre Traité de la vraie dévotion à la sainte Vierge, Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716) en reprend les accents pour le xviiie siècle naissant : « C’est en quatre mots, de faire toutes ses actions par Marie, avec Marie, en Marie, et pour Marie » (p. 40).
Longtemps suspectée d’hétérodoxie, l’expérience mariale de la mystique flamande témoigne cependant de la nécessaire mise en regard de la vie unitive et de la théologie spéculative qui doit aussi savoir devenir transformative pour en rendre compte. L’écriture hagiographique de Michel de Saint-Augustin, à travers l’analyse de l’univers mental de sa production et de sa réception, se révèle ainsi un témoin important d’un art tridentin de la recherche des catégories érudites pour transmettre la science d’oraison et d’amour : images de la filiation, de l’exitus – reditus, de la mise au monde de la tête du corps qu’est l’Église, par exemple.
Enfin, et ce n’est pas le moindre mérite de ce livre, ses pages contiennent une traduction française du texte latin de la Vie de Maria Petÿt conservé à l’Archivum Postulationis Generalis à Rome (APG ms Post III 70) dont il n’existe à ce jour que des versions fragmentaires, dans l’attente de son édition critique annoncée (p. 173-289). La bibliographie rassemble et condense des données fort utiles sur les traités de mariologie, la vie mariforme ou la spiritualité mariale à l’époque moderne. Un ouvrage fort utile pour les érudits ou les chercheurs en mariologie.
Haut de page
Pour citer cet article
Référence papier
Sylvie Barnay, « Guillou, Ollivier, La médiation maternelle de Marie d’après La vie mariale et mariforme », Revue des sciences religieuses, 98/1 | 2024, 128-129.