Présentation

À la suite de sainte Thérèse d’Avila, le Père Marie-Eugène contemple la physionomie de saint Joseph dans la tradition du Carmel et de l’Église. Pour découvrir le compagnon de route indispensable dans tous les états de vie: en famille, au travail, dans la vie de prière intérieure.

Cet ouvrage réunit 7 textes du bienheureux Marie-Eugène sur saint Joseph, prononcés entre 1925 et 1965, couvrant ainsi la quasi-totalité de sa vie de carme et de prédicateur: homélies, conférences ou même un entretien familier noté sur le vif. Chaque texte est introduit, mis en contexte. À la suite de sainte Thérèse, le Père Marie-Eugène contemple la physionomie de saint Joseph dans la tradition du Carmel et de l’Église: Joseph est le pourvoyeur dans les situations difficiles et l’incontestable maître d’oraison avec qui l’on marche en sécurité. Il est surtout cet homme que Dieu a bousculé dans ses projets, et qui se plie avec une docilité pleine d’amour à un destin qu’il n’avait pas imaginé. Époux respectueux, il prend sous son toit la Mère de Dieu et son Fils et les contemple chaque jour dans la simplicité affectueuse d’un cœur pur. Artisan charpentier, chef de famille porteur d’un secret qui le dépasse, il se plie aux lois religieuses et politiques de son pays jusqu’à l’exil. Il offre non seulement son cœur et ses bras au Fils de Dieu, mais aussi une lignée humaine, un visage paternel: il revient à Joseph d’être l’image du Père des cieux. Cet ouvrage, facile à lire, s’adresse à tous ceux qui s’efforcent de marcher selon l’Évangile.

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Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus (bienheureux)

Henri Grialou (1894-1967) Encore enfant, s’oriente vers le sacerdoce. Après la Première guerre mondiale où il expérimente la puissante protection de Thérèse de l’Enfant-Jésus, il reprend ses études au Séminaire de Rodez, y témoignant d’une profonde vie spirituelle. La découverte de saint Jean de la Croix lui révèle sa vocation au Carmel. Le 4 février 1922, il prend le nom de Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus. Son maître ouvrage, Je veux voir Dieu, nous livre sa propre expérience spirituelle. Appelé par Dieu à transmettre sa grâce, il fonde à Venasque (Vaucluse, France), en 1932, l’Institut séculier Notre-Dame de Vie dont les membres, laïcs et prêtres, veulent témoigner du Dieu vivant et le révéler aux hommes de notre temps. Son désir est d’ouvrir à tous les chrétiens, en plein monde et dans la vie ordinaire, les chemins de la contemplation et de la sainteté. Il passe sur l’autre rive de la Vie le 27 mars 1967, un lundi de Pâques, jour où lui-même aimait célébrer la joie pascale de Marie, Mère de Vie.