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Présentation
Ce livre comblera ceux qui cherchent un précis de théologie du salut comme ceux qui veulent découvrir ou approfondir l’esprit du Carmel. Il présente pas à pas l’expérience spirituelle du Christ sauveur chez sainte Thérèse d’Ávila: de haut en bas à partir de la nature divine du Christ, et de bas en haut à partir de sa nature humaine. Le lecteur est immergé dans la vie et les écrits de celle qu’on appelle « La Madre ». C’est en amoureux des grandes figures de son ordre que le Frère Luc-Marie produit un ouvrage original, à la fois profond et accessible. Il démontre la cohérence du système de pensée de Thérèse d’Ávila, mystique inspirante autant que fondatrice pragmatique. Il en propose différents niveaux de lecture, au fil d’un commentaire séquencé, très pédagogique, illustré d’une sélection de plus de 250 petits extraits. On est alors surpris par l’actualité des propos de la sainte, qui nous donne étonnamment à penser pour traverser les vicissitudes d’aujourd’hui et nous reconnecter au sens véritable de notre passage sur Terre.
plus d'infos sur l'auteur:
PERRIER Luc-Marie
Frère Luc-Marie Perrier est carme déchaux au couvent de Lyon. Il a été formateur de jeunes frères, puis prieur de la fondation du Sénégal. Il est l'auteur d'ouvrages remarqués (Appelés au bonheur - La Messe, un trésor caché - La prière, une divine aventure - En chemin avec Thérèse d'Avila - Tu es maison de Dieu, une introduction à Élisabeth de la Trinité) et donne des cours à l'Institut Jean de la Croix. Il contribue également à la rédaction de la revue Maîtrises (Association des Guides et Scouts d'Europe).
Description
en parle :
L’Auteur, carme déchaux au couvent de Lyon, formateur, puis prieur de la fondation au Sénégal, professeur à l’Institut Jean de la Croix de Toulouse, a écrit d’autres ouvrages carmélitains très remarqués. Ce livre fera la joie de ceux qui cherchent à approfondir la spiritualité carmélitaine à travers le prisme de la théologie du salut, ici présentée au gré d’un commentaire séquencé, construit pédagogiquement à partir de l’expérience du Christ sauveur chez Thérèse d’Avila. Rigoureuses, claires et accessibles, ces pages montrent que le salut est vivant, offert à chacun, telle une expérience personnelle. L’A. manifeste sa connaissance de la Madre, via les nombreuses citations thérésiennes (plus de 200) qui enrichissent son ouvrage et montrent l’unité entre la pensée et l’expérience de cette femme priante et pragmatique. « Il met en résonance et articule un double regard, celui plus dogmatique de la théologie et celui plus personnel et existentiel de la Madre », comme l’affirme dans sa préface le Directeur de la Revue thomiste, Philippe-Marie Margelidon, o.p. (p. 5).
Les deux grandes parties du livre avec des sous-chapitres bien équilibrés, constituent une synergie entre l’expérience concrète et l’intelligence de la foi dans le cadre de la connaissance expérimentale de Dieu. La méthode, à travers le témoignage de sainte Thérèse de Jésus, se pose selon deux questions sotériologiques : de quoi (Première partie) et en quoi (Deuxième partie) Jésus-Christ sauve-t-il l’humanité : en d’autres termes, quel est l’objet et quelles sont les modalités de son œuvre de salut ? « Le Christ sauveur est un événement de la grâce divine » (p. 148), un pur don qui précède et attire le libre arbitre humain, ce que Thérèse appelle la « détermination de l’âme ». Le « comment » du salut est exploité de deux façons distinctes et complémentaires : de haut en bas à partir de la nature divine du Christ, par la puissance divine du Fils de Dieu ; et de bas en haut à partir de sa nature humaine, par la justice du Fils de l’homme. C’est « dans » et « à travers » l’humanité du Christ que progressivement Thérèse touchait Dieu, aussi bien dans sa vie de prière que dans la pratique des vertus.
La question du salut reste d’actualité, hier comme aujourd’hui, et ne cesse de tarauder le cœur humain qui trouvera un chemin de vie et d’expérience dans le témoignage de sainte Thérèse d’Avila.
Recenseur : Marie-Gabrielle Lemaire Recension parue dans la NRT 145 / 2 (2023), page : 347
Si Thérèse d’Avila a été proclamée Docteur de l’Église, ce n’est pas pour rien. L’A., carme déchaux au couvent de Lyon, nous offre ici une lecture théologique de la mystique thérésienne et on se réjouit tout d’abord qu’une telle entreprise, trop rare encore, ait vu le jour. Ce qui est original, c’est de prendre l’expérience spirituelle de Thérèse de Jésus comme lieu de discernement théologique dans une perspective catéchétique. À travers le récit des faveurs extraordinaires dont elle fait l’objet, l’A. retrace le chemin de la perfection chrétienne comme un chemin de salut en quatre étapes : mérite – satisfaction – sacrifice – rachat. Il le fait en deux parties. La première pose la question : de quoi Jésus-Christ sauve-t-il le monde ? L’anthropologie thérésienne à l’œuvre dans les expériences mystiques qu’elle a mises par écrit est des plus traditionnelles : la personne humaine, corps et âme, est faite pour Dieu (transverbération), blessée sans son Dieu (vision de l’Enfer), et sauvée par Lui dans le Christ (vision de l’âme unie à Dieu). Son accomplissement consiste dans le passage gracieux de l’image à la ressemblance, par l’onction de l’Esprit Saint qui introduit l’âme dans la communion au mystère divin. La seconde partie répond à la question : en quoi Jésus-Christ sauve-t-il le monde ? Par sa divinité et par son humanité. Avec un souci pédagogique appuyé, l’A. recueille le récit des expériences que la Madre a faites de la puissance du Christ en soulignant qu’elle en a tiré une spiritualité éminemment incarnée. Comme l’A., nous pensons qu’à la lecture des œuvres de la grande Thérèse, « tout peut reprendre vie dans le cœur du chrétien. » — M.-G. Lemaire
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